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Géographie

Descriptif:

La météorologie est la science des phénomènes physiques de l’atmosphère. Son nom nous vient d’Aristote ; c’est donc en apparence une science fort ancienne. Mais si les traités assez nombreux qui ont paru sous ce nom, depuis plus de 2000ans, ont un intérêt littéraire ou historique, ils n’en ont aucun sous le rapport de la science qui nous occupe.

La météorologie est la science des phénomènes physiques de l’atmosphère. Son nom nous vient d’Aristote ; c’est donc en apparence une science fort ancienne. Mais si les traités assez nombreux qui ont paru sous ce nom, depuis plus de 2000ans, ont un intérêt littéraire ou historique, ils n’en ont aucun sous le rapport de la science qui nous occupe. Quelle théorie en effet, pouvait-on établir à une époque où l’on ne connaissait aucun instrument, et aucun autre climat que celui du bord de la Méditerranée, si ce n’est par les rapports de quelques marchands ? Cette prétendue météorologie des anciens se bornait à quelques vagues aperçus et à des pronostics, tirés du vol des oiseaux ou des insectes, des aspects de la lune, etc. Si, délaissant ces vaines théories, les anciens avaient eu l’idée de tenir des registres météorologiques, tel qu’on pourrait le faire aujourd’hui, sans aucun instrument, ils nous auraient laissé un monument du plus haut intérêt, qui nous aiderait certainement beaucoup à établir les lois de la météorologie et surtout la prédiction du temps.

Extrait du Dictionnaire encyclopédique des sciences médicales

Glossaire

Descriptif:

La chronophotographie est le terme historique qui désigne une technique photographique qui permet de prendre une succession de vues à intervalle de temps fixé en vue d’étudier le mouvement de l’objet photographié.

L’invention de cette technique est attribuée à Eadweard Muybridge qui, avant l’utilisation d’un appareil unique, photographia en 1878 le galop d’un cheval à l’aide d’une succession d’appareils disposés le long du trajet. Muybridge qui à la suite d’un pari avec le milliardaire Stanford sur la véracité des expériences menées par Étienne-Jules Marey. Ce dernier a utilisé cette technique avec un « fusil photographique » en 1882 pour reconstituer le mouvement des oiseaux en vol.

Le fusil photographique utilisait une plaque circulaire qui avançait d’un angle constant à chaque fermeture d’obturateur. En 1889, Marey utilisa la pellicule souple.

Albert Londe utilisa également ce procédé.

Cette collection des éditions Quae est constituée de livres de petit format, répondant de façon simple aux questions que vous pouvez vous poser sur un sujet précis.

Descriptif:

Le Ginkgo Biloba est l’un des plus vieux arbres existant encore à notre époque. Il est d’une résistance extraordinaire, mais son mode de reproduction et sa croissance lente l’auraient condamné à une disparition certaine.

Heureusement, sa résistance à la pollution en fait le chéri des grandes agglomérations (Uniquement les pieds mâles, les ovules produits par les pieds femelles dégageant une forte odeur d’égout) et l’industrie pharmaceutique lui a découvert des propriétés intéressantes. Il est pourtant probable que nous ne verrons plus jamais de bosquets de ginkgo biloba dans aucune forêts du monde.

Le ginkgo biloba du parc Montsouris (Paris)

Le Ginkgo Biloba Ginkgo Biloba Le Ginkgo Biloba est l’un des plus vieux arbres existant encore à notre époque. Il est d’une résistance extraordinaire, mais son mode de reproduction et sa croissance lente l’auraient condamné à une disparition certaine.

Heureusement, sa résistance à la pollution en fait le chéri des grandes agglomérations (Uniquement les pieds mâles, les ovules produits par les pieds femelles dégageant une forte odeur d’égout) et l’industrie pharmaceutique lui a découvert des propriétés intéressantes. Il est pourtant probable que nous ne verrons plus jamais de bosquets de ginkgo biloba dans aucune forêts du monde.
est le dernier représentant d’une très vieille famille botanique.

Après avoir été présent dans le monde entier, son espace s’est lentement réduit au point qu’on ignore s’il existe encore des ginkgo sauvages.

Énormément cultivé comme plante ornementale, des produits pharmaceutiques en sont aussi extraits.

Voici quels lien pour en apprendre un peu plus sur le ginkgo :

Sur gloubik :

Sur Wikipedia

Vous pouvez aussi trouver de nombreuses informations dans le livre de Pierre-François Michel Ginkgo Biloba Ginkgo Biloba Le Ginkgo Biloba est l’un des plus vieux arbres existant encore à notre époque. Il est d’une résistance extraordinaire, mais son mode de reproduction et sa croissance lente l’auraient condamné à une disparition certaine.

Heureusement, sa résistance à la pollution en fait le chéri des grandes agglomérations (Uniquement les pieds mâles, les ovules produits par les pieds femelles dégageant une forte odeur d’égout) et l’industrie pharmaceutique lui a découvert des propriétés intéressantes. Il est pourtant probable que nous ne verrons plus jamais de bosquets de ginkgo biloba dans aucune forêts du monde.
, l’arbre qui a vaincu le temps
aux éditions du félin.

Petite collection des éditions Quæ ne comportant, au début 2022, que 4 titres.

Le principe est simple : un(e) scientifique spécialiste du sujet prouve la fausseté d’idées préconçues qui circulent sur tel ou tel groupe d’animaux. Tous les sujets sont abordés de leur mode de vie à leur dangerosité en passant par les légendes qui circulent ici ou là à travers le monde.

Pour les découvrir, rien de plus simple. Consulter les articles que nous avons consacrés aux volumes en notre possession ou aller jeter un œil sur le site de l’éditeur : Collection Idées fausses

Terme de minéralogie, variété de serpentine ; c’est-à-dire du silicate de magnésie hudraté qui forme parfois des masses ou des couches considérables dans les terrains de transition ; elle est toujours à la base des amas serpentineux, et ne renferme jamais ni fossiles, ni filons métallifères. Elle rappelle les propriétés physiques du talc ; sa cassure est à la fois cireuse et esquilleuse, elle est le plus souvent verte, rarement rouge ; elle n’est presque pas dure, sa densité est de 2,6. On s’en sert pour faire des marmites, des poêles, des fourneaux et autres objets, qui résistent d’autant mieux à l’action du feu qu’ils sont infusibles et durcissent par son action prolongée. C’est cette propriété du reste qui a fait donner à cette variété de serpentine le nom de pierre ollaire pierre ollaire Terme de minéralogie, variété de serpentine ; c’est-à-dire du silicate de magnésie hudraté qui forme parfois des masses ou des couches considérables dans les terrains de transition ; elle est toujours à la base des amas serpentineux, et ne renferme jamais ni fossiles, ni filons métallifères. Elle rappelle les propriétés physiques du talc ; sa cassure est à la fois cireuse et esquilleuse, elle est le plus souvent verte, rarement rouge ; elle n’est presque pas dure, sa densité est de 2,6. On s’en sert pour faire des marmites, des poêles, des fourneaux et autres objets, qui résistent d’autant mieux à l’action du feu qu’ils sont infusibles et durcissent par son action prolongée. C’est cette propriété du reste qui a fait donner à cette variété de serpentine le nom de pierre ollaire.

source : Dictionnaire encyclopédique et biographique de l’industrie et des arts industriels, t. 6 — Libraire de dictionnaires, 1886.
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source : Dictionnaire encyclopédique et biographique de l’industrie et des arts industriels, t. 6 — Libraire de dictionnaires, 1886.

Industrie

En 1902, Gérard Lavergne a publié dans la Revue Générale des Sciences Pures et appliquées un gros article en quatre partie dans l’état de l’art automobile. Tous les sujets sont abordés : motorisation, châssis, transmissions, etc. Une véritable mine pour les passionnés de l’histoire de l’automobile.

Vous pouvez le consulter dans son intégralité sur ce site ou l’acheter en impression à la demande sur lulu.com

Institutions scientifiques

Appelée aussi Institut de France

Depuis sa création en 1666, l’Académie des sciences se consacre au développement des sciences et conseille les autorités gouvernementales en ce domaine. Indépendante et pérenne, placée sous la protection du président de la République, elle est l’une des cinq académies siégeant à l’Institut de France.

Voir : http:\www.academie-sciences.fr/fr/

Personnalités

Augustin Boutaric (1885-1949) né le 12 août 1885 à Béduer (Lot) et mort le 31 mars 1949 à Dijon (Côte-d’Or), est un physicien et chimiste français. On lui doit de très nombreux ouvrages et articles d’information ou de vulgarisation scientifiques.

Liste très certainement non exhaustive de ses articles :

  • Récentes controverses sur la théorie des solutions — Revue générale des sciences pures et appliquées, 15 mars 1912
  • L’accumulateur alcalin fer-nickel — La Revue Scientifique, 15 mars 1913
  • Le moteur diesel — La Revue Scientifique, 8 novembre 1913
  • L’éclairage des wagons de chemin de fer — La Revue Scientifique, 28 mars 1914
  • Atomes et électrons. À propos d’un livre récent — Revue générale des sciences pures et appliquées, 15 juin 1923
  • Les états mésomorphes de la matière — Revue générale des sciences pures et appliquées, 30 novembre 1923
  • La lumière du ciel nocturne — La Nature N°2641, 15 Novembre 1924
  • Les actions chimiques de la lumière — La Nature N°2655, 21 févrieer 1924
  • La présence du corps humain peut-elle influencer la conductibilité électrique de certaines substances ? — La Nature N°2760, 1er mai 1927
  • La préparation industrielle du fluor — La Nature N°2762, 1er juin 1927
  • La propagation des ondes Hertziennes — La Nature N°2765, 15 juillet 1927
  • Comment on mesure l’acidité d’un liquide. Méthodes de détermination de l’indice pH — La Nature N°2779, 15 février 1928
  • La couleur bleue du ciel et des mers — La Nature N°2782, 1er avril 1928
  • Les gaz rares de l’atmosphère — La Nature N°2784, 1er mai 1928
  • Les phénomènes de luminescence — La Nature N°2795, 15 octobre 1928, N°2796 — 1er novembre 1928 et N°2797 — 15 novembre 1928
  • La course vers les hautes pressions — La Nature N°2801, 15 janvier 1929
  • La désintégration artificielle des éléments — La Nature N°2807, 15 avril 1929
  • Préparation des solutions colloïdales — La Revue Scientifique, 26 janvier 1929
  • Les rayons cosmiques — La Revue Scientifique, 28 octobre 1929
  • L’œuvre de M. de Broglie et les fondements de la mécanique ondulatoire — La Nature N°2824, 1er janvier 1930
  • Le rubrène : une conquête de la chimie française — La Nature N°2828, 1er mars 1930
  • Les rayons infrarouges : leurs applications — La Nature N°2829, 15 mars 1930
  • La supraconductibilité — La Nature N°2829, 1e avril 1930
  • Étude des propriétés des corps solides d’après leur dilatation par la chaleur — La Nature N°2835, 15 avril 1930
  • Une œuvre scientifique en Externe-Orient : L’observatoire de Zi-Ka-Wei — La Nature N°2841, 15 septembre 1930
  • Le four électrique à haute fréquence — La Nature N°2848, 1e janvier 1931
  • Curieuses empreintes produites par l’électricité — La Nature N°2852, 1e mars 1931
  • Les aurores polaires : l’observation et la photographie des aurores — La Nature N°2855, 15 avril 1931
  • Les aurores polaires II. L’interprétation des aurores — La Nature N°2856, 1e juillet 1931
  • Le rayonnement nocturne et la lutte contre les gelées — La Nature N°2892, 1e novembre 1932
  • Nouvelles méthodes de désintégration atomique — La Nature N°2903, 15 avril 1933
  • La floculation des colloïdes — La Nature N°2904, 1e mai 1933 et N° 2905, 15 mai 1933
  • Recherches actinométriques récentes en U.R.S.S. — La Nature N°2904, 15 novembre 1933
  • L’organisation scientifique aux aciéries d’Imphy — La Nature N°2921, 15 janvier 1934
  • Récents progrès des étalons photométriques — La Nature N°2928, 1e mai 1934
  • Progrès récents des méthodes de mesure relatives à la durée d’insolation — La Nature N°2938, 1e octobre 1934
  • Comment on étudie la radioactivité des eaux naturelles — La Nature N°2942, 1e décembre 1934
  • Quelques aspects philosophiques de la physique antique — La Revue Scientifique, 13 janvier 1934
  • Ondes et corpuscules dans la physique contemporaine — La Revue Scientifique, 28 mai 1934
  • L’inertie de l’énergie : vérifications expérimentales récentes — La Nature N°2948, 1e mars 1935
  • Le microscope à électrons — La Nature N°2953, 15 mai 1935
  • État actuel de nos connaissances sur l’électron positif (positon) — La Nature N°2956, 1e juillet 1935
  • La radioactivité artificielle — La Nature N°2959, 15 août 1935
  • Fleurs minérales et sérums — La Nature N°2960, 1e septembre 1935
  • Radioactivité des matériaux prélevés sur des toitures anciennes — La Nature N°2967, 15 décembre 1935
  • Les cellules photoélectriques et leurs applications — La Revue Scientifique, 11 mai 1935
  • Un aspect curieux de la physique moderne : les relations d’incertitude — La Nature N°2972, 1e mars 1936
  • Quelques conséquences générales des nouvelles théories physiques — La Nature N°2975, 15 avril 1936
  • Influence de l’isolement électrique sur les êtres vivants et les phénomènes physico-chimiques — La Nature N°2977, 15 mai 1936
  • Recherches récentes relatives à l’inscription de la pensée — La Nature N°2981, 15 juillet 1936
  • Les effets biologiques des ultra-pressions — La Revue Scientifique, 11 janvier 1936
  • Techniques actuelles de recherches en physique atomique — La Nature N°2992, 1e janvier 1937
  • Les compteurs photoélectriques et leurs applications à l’étude des rayonnements émis au cours des réactions chimiques et des processus biologiques — La Nature N°2994, 1e février 1937
  • Les frontières de la physique et de la biologie — La Revue Scientifique, 15 octobre 1937
  • Recherches récentes sur les couches extrêmement minces de corps insolubles flottant à la surface des liquides (couches monomoléculaires) — La Nature N°3033, 15 septembre 1938
  • L’analyse spectrale par les rayons infra-rouges — La Nature N°3036, 1e novembre 1938
  • La nature de l’électricité et les conceptions atomistiques — La Revue Scientifique, 15 octobre 1938
  • Floculation des sérums par dilution dans l’eau distillée — La Revue Scientifique, 15 janvier 1939
  • L’analyse chromatographique — La Revue Scientifique, 15 janvier 1939
  • Le point isoélectrique des ampholytes — La Revue Scientifique, Février 1939
  • Essai de classification des colloïdes — La Revue Scientifique, Février 1939
  • Recherches récentes sur les protides du sérum et de l’urine — La Revue Scientifique, Février 1939
  • La stabilité des solutions colloïdales — La Revue Scientifique, Mars 1939
  • Détermination du pouvoir mouillant des liquides — La Revue Scientifique, Avril 1939
  • Nature et stabilité des liaisons unissant les lipides aux protéides dans le sérum sanguin — La Revue Scientifique, Mai 1939
  • Dépolarisation de la lumière transmise par les liqueurs mixtes — La Revue Scientifique, Juin-Juillet 1939
  • Recherches récentes sur le phototropisme — La Revue Scientifique, Juin-Juillet 1939
  • Étude physico-chimique de l’action des diastases protéolytiques sur les protéides — La Revue Scientifique, Août 1939
  • Sur la détermination d’une constante de temps susceptible de caractériser l’évolution des solutions colloïdales en cours de floculation. — La Revue Scientifique, Septembre-octobre 1939
  • La matérialisation de l’énergie — La Revue Scientifique, Septembre-octobre 1939
  • Recherches récentes sur le coacervation — La Revue Scientifique, Novembre-décembre 1939
  • Recherches récentes sur les phénomènes de stabilisation dans la floculation des colloïdes — La Revue Scientifique, Janvier 1940
  • Un nouvel état mésomorphe — La Revue Scientifique, Février 1940
  • Parois ultrafiltrantes en poudre de carborundum — La Revue Scientifique, Mars 1940
  • Recherches théoriques récentes sur la stabilité des solutions colloïdales — La Revue Scientifique, Mai-Juin 1940
  • Adsorption d’un corps susceptible de se polymériser — La Revue Scientifique, Janvier 1941
  • Luminescence produite par un rayonnement ultraviolet sur des germes en suspension en présence d un fluorochrome — La Revue Scientifique, Janvier 1941
  • Propagation du mouvement dans les milieux visqueux — La Revue Scientifique, Février 1941
  • Ionisation de l’air les diélectriques électrisés — La Revue Scientifique, Février 1941
  • Le topinambour, source d’alcool — La Revue Scientifique, Février 1941
  • Récents progrès dans la théorie des photons et autres particules — La Revue Scientifique, Mars 1941
  • Décharge en haute fréquence avec électrodes extérieures — La Revue Scientifique, Mars 1941
  • Sur le dichroïsme magnétique de suspensions aqueuses stabilisées par les sels à anion polyvalent — La Revue Scientifique, Avril 1941
  • Résultats relatifs à l’étude expérimentale des gerbes cosmiques — La Revue Scientifique, Avril 1941
  • Étude expérimentale des rayons gamma de très grande fréquence — La Revue Scientifique, Mai-juin 1941
  • Propriétés des couches superficielles de protéines — La Revue Scientifique, Mai-juin 1941
  • Sur histoire de l’acide racémique et du mot racémique — La Revue Scientifique, Juilet-août 1941
  • Déshydrogénation catalytique des alcools en phase liquide au moyen de Nickel réduit — La Revue Scientifique, Septembre 1941
  • Dichroisme moléculaire — La Revue Scientifique, Septembre 1941
  • Le diamagnétisme et la structure des molécules — La Revue Scientifique, Octobre 1941
  • Sur l’application de la formule de Lord Rayleigh au calcul de la densité optique des suspensions d’amidon dans divers liquides — La Revue Scientifique, Novembre 1941
  • Remarques relatives à l’évaluation du coefficient d’aimantation des substances dissoutes — La Revue Scientifique, Novembre 1941
  • Recherches sur les gros ions gazeux — La Revue Scientifique, Novembre 1941
  • Phénomènes d’adsorption sur la cellulose — La Revue Scientifique, Novembre 1941
  • Applications à la chimie et à la biologie des indicateurs — La Revue Scientifique, Novembre 1941
  • Utilisation de l’alcool dans les moteurs — La Revue Scientifique, Novembre 1941
  • Micelles et macromolécules — La Revue Scientifique, Janvier 1942
  • Variation de la polarisation diélectrique avec la densité — La Revue Scientifique, Mars 1942
  • Les phénomènes d’adsorption en milieu liquide — La Revue Scientifique, Avril 1942
  • Étude photoélectrique de la lumière du ciel nocturne — La Revue Scientifique, Avril 1942
  • Mécanisme de la formation de l’image latente photographique — La Revue Scientifique, Mai 1942
  • Sur les propriétés des nuages envisagées du point de vue colloïdal — La Revue Scientifique, Juin 1942
  • L’existence et la masse du mésoton — La Revue Scientifique, Juillet-août 1942
  • Chimie nucléaire — La Revue Scientifique, Juillet-août 1942
  • La cellule photoélectrique — La Revue Scientifique, Septembre-octobre 1942
  • État actuel de nos connaissances sur les nucléoprotéides — La Revue Scientifique, Novembre-décembre 1942
  • Dépolarisation produite sur la lumière polarisée par les mélanges de CHRISTIANSEN — La Revue Scientifique, 1er et 15 juin 1947
  • Influence du milieu de dispersion sur la polarisation produite par des suspensions cristallines — La Revue Scientifique, 1er et 15 juin 1947
  • Pierre Lecomte du Noüy — La Revue Scientifique, 1er janvier 1948
  • Variation de densité optique des solutions colloïdales au cours de leur floculation — La Revue Scientifique, 15 février 1948
  • Les protéines sériques — La Revue Scientifique, Décembre 1948

nom de plume de René Thévenin.

Eugène Auguste Albert de Rochas d’Aiglun est né à Saint-Firmin-en-Valgaudemar (Hautes-Alpes) le 20 mai 1837, fils d’Eugène de Rochas d’Aiglun, juge au tribunal de Briançon, et de Camille Jayet. Il est issu d’une famille notable de Gap, qui a donné des hommes de loi et un maire de Gap.

Après des études au Lycée de Grenoble, il entre à Polytechnique en 1857 et en sort officier du génie. Il prend sa retraite comme lieutenant-colonel (1888). Il est nommé administrateur de l’École polytechnique et fait partie, en qualité de secrétaire, du comité de rédaction du « Livre du centenaire ». Il se retire à Grenoble où il est mort le 2 septembre 1914. Il possédait une résidence à l’Agnelas, près de Voiron.

Il s’est marié le 20 novembre 1866 à Voiron avec Adèle Dode de La Brunerie, petite-nièce du maréchal Guillaume Dode de La Brunerie.

Il a laissé de nombreux ouvrages d’érudition sur l’histoire militaire des Alpes et les fortifications. En particulier, il a publié la correspondance de Vauban. Cependant, à la fin de sa vie, il s’est consacré à des études sur les phénomènes para-normaux : spiritisme, magnétisme, hypnose, etc. Aujourd’hui, il est surtout connu internationalement pour ces travaux. A notre connaissance, il n’existe pas d’études modernes sur ses recherches, ni de bibliographie complète de ses ouvrages.

(Source : http://www.bibliotheque-dauphinoise.com/rochas_aiglun.html )

(1841-1934) Pourcel qui vient de s’éteindre à l’âge de 93 ans fut un ingénieur éminent auquel la sidérurgie doit de très grands progrès. Né à Marseille ne 1841, au sortir de l’Ecole des Mines de Saint-Étienne, il entre aux Forges de Terrenoire où il devait poursuivre une grande partie de sa carrière d’abord comme ingénieur, puis comme directeur. Il fut le premier à utiliser le ferro-manganèse à 80% pour la fabrication des blindages en acier Bessemer. Il contribua grandement à élucider le rôle de manganèse et du silicium dans l’épuration du métal fondu et à réaliser des moulages d’acier sans soufflures.

Puis il prépare le ferro-silicium, alliage qui joue aujourd’hui un rôle capital en sidérurgie ; et il songe à la fabrication d’autres fontes spéciales au chrome et au tungstène. Son étude aboutit à un résultat imprévu : la constatation des qualités de la chromité comme matériau réfractaire dans les fours à haute température.

En 1877, M. Pourcel résume de la façon la plus claire tout ce qui avait été fait au point de vue de la déphosphoration de la fonte et montre ce qui reste à faire. Survient la découverte de Thomas et Gilchrist ; M. Pourcel en comprend toute la portée, il entreprend aussitôt de le faire passer du domaine théorique à la réalisation industrielle, et en 1880, il fait fonctionner le premier four Martin basique. C’était l’aurore d’une véritable l’évolution métallurgique ; le premier effet en allait être de déplacer en France le centre de gravité de l’industrie sidérurgique vers la Lorraine.

Extrait de La Nature N°2927 — 15 Avril 1934

Alphonse Bertillon

C’est là aujourd’hui une figure bien connue et chacun, s’il ne sait point la vie sait au moins les œuvres de l’homme. Au nom de Bertillon s’associe dans la pensée le nom d’anthropométrie ; toute sa gloire tient dans ce mot, et c’est une gloire certaine, non faite de réclames. Ce qu’est l’anthropométrie, nos lecteurs le savent, car le service de M . Bertillon a été exposé dans ce journal à différentes reprises (Voir la Science illustrée, tome III, p. 293.).

M. Alphonse Bertillon appartient à une famille de savants ; son père se signala par des études scientifiques remarquables et son frère, le Dr Jacques Bertillon, est chef du service de la statistique du département de la Seine. Il est né à Paris en 1853 , c’est donc aujourd’hui un homme de quarante et un ans, encore tout jeune et plein d’activité. Les études de M. Bertillon portèrent principalement sur l’anthropologie, suivant en cela les idées de son père qui fut un des premiers et des plus zélés fondateurs de la Société d’anthropologie.

C’est en 1880 que M. Bertillon établit son système au palais de Justice. Résumons ce système en quelques lignes, sans entrer dans aucun détail, pour faire sentir par une vue d’ensemble toute la netteté et la précision de ce procédé d’identification par le signalement seul. Il s’agit de classer des photographies et de les retrouver au moyen des mesures prises sur l’individu amené au Dépôt. Les individus sont d’abord séparés en trois catégories, suivant que leur tête, mesurée de la racine du nez à ce point le plus saillant de la bosse occipitale (inion), est grande, moyenne ou petite. Chacun de ces groupes est divisé lui-même en trois autres suivant que la largeur de la tête est grande, moyenne ou petite. Puis c’est la longueur du médius qui va nous fournir trois nouveaux groupes dans chacun des neuf précédents, puis la longueur du pied gauche (trois groupes dans chacun des vingt-sept précédents), la longueur de la coudée (trois groupes dans chacun des quatre-vingt-un précédents), la longueur de l’auriculaire (trois groupes dans chacun des deux cent quarante-trois précédents), la taille (trois groupes dans chacun des sept cent vingt-neuf précédents), l’envergure des bras enfin fournit les derniers groupes, et cette division est suffisante en ce moment à la préfecture de police où le dernier groupe dans lequel on a à chercher ne contient que neuf à dix photographies.

Vous voyez combien ce système est simple : il suffit de mesurer les différentes longueurs dans l’ordre que nous venons d’énumérer pour voir le champ de ses recherches diminuer de plus en plus jusqu’à ce qu’on n’ait plus qu’à feuilleter quelques photographies. M. Bertillon a fait aussi paraître en 1883, un ouvrage sur l ’Ethnographie moderne, les Races sauvages ; en 1890, un travail sur l’Anthropométrie judiciaire à Paris en 1890, dans lequel il a exposé son système, montré son fonctionnement et les avantages qu’on en avait retirés ; la même année La Photographie judiciaire. Enfin en 1892, il a publié un ouvrage très curieux et plein de remarques intéressantes sur la Reconstitution du signalement anthropométrique au moyen des vêtements, dans lequel il a montré les relations qui existent entre les différentes longueurs des os du squelette et les habits portés par le vivant.

Léopold Beauval, La Science Illustrée N°332 du 7 Avril 1894

D’après la notice nécrologique publiée dans la Revue Scientifique du 16 janvier 1886.

Amédée Dechambre est né à Sens en 1812. Il obtient son titre de docteur en Médecine à Strasbourg en 1844 puis se fait un nom dans le journalisme scientifique en collaborant à la Gazette hebdomadaire de médecine et de chirurgie. Mais sa réputation a était faite avec la publication de son Dictionnaire encyclopédique des sciences médicales.

Élu membre de l’Académie de Médecine en 1875, il s’est éteint le 3 janvier 1886.

Descriptif:

André Troller : Vulgarisateur scientifique français. Il fut rédacteur en chef de La Nature pendant de nombreuses années.

André Troller (1882-1946) Extrait de l’article nécrologique paru dans La Nature N°3113 du 1er juin 1946

André Troller

André Troller, né le 28 février 1882 à Sedan, décédé le 30 avril 1946, a été rédacteur en chef de La Nature de 1918 jusqu’à sa mort.

Après des études au lycée de Sedan, à celui de Bar-le-Duc et au lycée Henri-IV à Paris, il entra à Polytechnique en 1902 et en sortit sous-lieutenant dans l’armée du Génie.

Quelques années plus tard, il entra en contact avec Maurice Leblanc. Troller devint le second de Leblanc en même temps que chef du service des brevets de la Société Leblanc-Westinghouse.

D’autre part, il avait connu E.-A. Martel, le créateur de la spéléologie, qui dirigeait alors La Nature. Troller entra à La Nature en qualité de secrétaire de rédaction en 1907.

Il fit la guerre de 1914-1918, lieutenant, puis capitaine et en revint décoré de la légion d’honneur et de la croix de Guerre.

À son retour, il succéda à Louis de Launay comme rédacteur en chef de La Nature à laquelle il donna vive impulsion pour présenter les progrès rapides de la mécanique, de l’aéronautique ou de la TSF.

Lors de la déclaration de la guerre de 1939, il était lieutenant-colonel de réserve et officier de la Légion d’honneur. Il y participa malgré son état de santé en organisant notamment la défense de Paris sur l’Oise. Sa santé continuant à décliner, il n’a vu que peu de temps le retour de la paix.

Descriptif:

Auguste Truelle (1849-1928) était un agronome et vulgarisateur scientifique français. Il était né à Pont-Audemer en 1849. Après des études de pharmacie, il soutint une thèse sur la cidrerie qui lui valut la grande médaille d’or des thèses. Il s’établit alors à Trouville et y continua ses recherches sur le sujet. Ces travaux lui valurent d’être élu membre de l’Académie d’Agriculture.

Auguste Truelle (1849-1928)

Auguste Truelle (1849-1928) était un agronome et vulgarisateur scientifique français. Il était né à Pont-Audemer en 1849. Après des études de pharmacie, il soutint une thèse sur la cidrerie qui lui valut la grande médaille d’or des thèses. Il s’établit alors à Trouville et y continua ses recherches sur le sujet. Ces travaux lui valurent d’être élu membre de l’Académie d’Agriculture.

Ses publications (liste partielle)

  • Art de reconnaitre les fruits du pressoir
  • Guide des meilleurs fruits de pressoir
  • Manuel du fabricant de cidres mousseux et gazéifiés
  • Des poires et des pommes (fruits de table et de pressoir) : choix, classement, commerce basés sur l’analyse chimique, A. Parent, 1878
  • Guide pratique des meilleurs fruits de pressoir employés dans le pays d’Auge pour la composition d’un verger rationnel : descriptions - analyses - produits, Octave Doin, 1895
  • Atlas illustré des meilleures variétés de fruits à cidre, O. Doin, 1896
  • Pomologie comparée des fruits de pressoir : note sur les fruits de pressoir allemands (pommes et poires), Impr. rennaise, ve L. Caillot, 1899
  • La limitation raisonnée des variétés de fruits de pressoir (pommes et poires), Chamerot et Renouard, 1900
  • L’Organisation commerciale de la vente des produits cidricoles et connexes à l’étranger et en France, Imprimerie Alb. Manier, 1903
  • Les modes de propagation des meilleures variétés de poiriers à poire, E. Langlois, 1915
  • L’utilisation ménagère des fruits sans sucre, Masson, 1918

On lui doit également plusieurs séries d’articles publiés dans La Nature :


Source : La Nature, 15 mars 1928

Anatole Bouquet de La Grye (1827-1909) Né à Thiers (Puy-de-Dôme) le 29-05-1827 et mort à Paris le 22-12-1909. Ingénieur hydrographe. A proposé un vaste projet de rénovation du port de La Rochelle (1876). Membre de l’Institut, Académie des sciences, section de géographie et navigation (élu en 1884). Président de l’Académie des sciences (1902). Directeur du Service hydrographique et réorganisateur du Bureau des longitudes. Dressa un plan du port d’Alexandrie, Égypte. Proposa de faire de Paris un port de mer. Président de la Société de géographie (en 1896). Frère de Amédée Bouquet de La Grye, (1825-1895)

Descriptif:

Charles Grad, 1842 - 1890 , était un naturaliste et homme politique alsacien.

Charles Grad est né le 8 décembre 1842 à Turckheim(Haut-Rhin). Issu d’une famille de manufacturiers, Charles Grad, après avoir été un brillant élève de l’École des Mines, commença par s’adonner à l’industrie, ainsi que l’ont fait Hirn, Schœurer-Kestner, et tant de ses compatriotes célèbres dans l’histoire des sciences ou des arts. Ses premiers travaux furent adressés à la Société de géologie. Après l’année terrible(1870), Charles Grad n’opta pas pour la nationalité française, mais il resta un des chefs du parti de la protestation, avec les Dolfus et les Antoine. En 1877, il fut nommé député de Colmar au Reichstag, qu’il représenta pendant treize années consécutives. L’Académie des sciences morales et politiques se l’attacha en 1883, comme Correspondant dans la section de l’économie politique. Grad succombait le 3 juillet 1890, à l’âge de quarante-sept ans, à une maladie de cœur.

Charles Grad a rédigé de très nombreux articles pour La Nature, la Revue Scientifique et la Revue des deux mondes.

Descriptif:

Édouard-Alfred Martel, né le 1ᵉʳ juillet 1859 à Pontoise et mort le 3 juin 1938 à Montbrison, est considéré comme le fondateur de la spéléologie moderne.

Édouard-Alfred Martel, né le 1ᵉʳ juillet 1859 à Pontoise et mort le 3 juin 1938 à Montbrison, est considéré comme le fondateur de la spéléologie moderne.

Licencié en droit, Martel fut 13 ans avocat agréé au Tribunal de commerce de la Seine. Un premier voyage, en 1882, dans les Alpes autrichiennes et dolomitiques, lui révéla les fissurations du sol. Il enchaîne alors les voyages afin d’explorer toutes les grottes qui lui paraissent intéressantes. Il met alors en place une nouvelle science : l’hydrographie souterraine.

Il met également en avant un fait important pour l’hygiène public : les sources résurgentes peuvent être polluées par les infiltrations qui les alimentent, si bien qu’elles doivent être protégées sur un très vaste périmètre, défini et contrôlé notamment par des expériences à la fluorescéine.

Il fut directeur de La Nature de 1905 à 1919 dans laquelle furent publiés de nombreux articles sur les grottes et la préservation des ressources en eau, président de la Société de Géographie, commandeur de la Légion d’Honneur. L’Académie des Sciences, qui lui avait décerné en 1907 le grand prix des sciences physiques.

Élie de Beaumont était un géologie français, né en 1798 et décédé en 1874.

Ernest Desjardins (1823-1886) fut membre de l’académie des inscriptions et belles lettres, professeur au collège de France. Ses études avaient été dirigées principalement vers les problèmes de la géographie comparée ; aussi les missions successives qu’il accompli en Égypte, en Italie et dans la vallée du Danube lui fournirent-elles des éléments nouveaux de recherche et l’occasion de se signaler par des découvertes intéressantes. Sa Topographie du Latium et sa Géographie ancienne de l’Italie sont de véritables œuvres d’érudition ; sa Géographie de l’ancienne Gaule a mis le sceau à sa légitime réputation. De 1861 à sa mort, Ernest Desjardins était chargé du cours de géographie à l’école normale supérieure.

Informations extraites de la note nécrologique publiée dans le numéro 701 du 6 novembre 1886 de la revue La Nature.

Naissance : 1862 à Saint-Xandre (Charente-Maritime) - Décès : 1941 à La Rochelle (Charente-Maritime) Professeur de sciences naturelles ; Membre de la Société d’horticulture de la Charente-Inférieure Vice-président de la Société des sciences naturelles de la Charente-Maritime (élu en novembre 1919, toujours présent en 1935) Auteur de nombreux manuels scolaires et livres de vulgarisation scientifique.

Extrait de La Nature N°881 du 19 avril 1890.

Après une longue maladie, F. Zürcher, né à Mulhouse en 1816, a succombé à Toulon le 26 mars 1890. Entré à l’École polytechnique, après de brillantes études mathématiques, Zürcher sortit dans la marine. Il rencontra, sur l’escadre de la Méditerranée, un jeune aspirant qui venait de sortir de l’École navale, et qui se nommait Élie Margollé. Ces deux natures, franches, loyales, enthousiastes et pures, étaient faites pour se comprendre. Margollé avait une sœur que Zürcher épousa. Depuis lors, les deux amis n’eurent qu’une seule et même existence. — Zürcher fut nommé chevalier de la Légion d’honneur pendant la guerre de Crimée, au cours de laquelle il se distingua il bord du Labrador,

Ni dans la Revue germanique, ni dans le Magasin pittoresque, ni dans l’Annuaire scientifique de Dehérain, ni dans La Nature, Zürcher n’écrivait une ligne, qui ne fût pensée par Margollé ; ce que Margollé traçait était créé dans l’esprit de Zürcher. Ils ont écrit en collaboration sept ouvrages dans la Bibliothèque des merveilles, livres charmants, émus, respectant l’amour de la nature qu’ils étudiaient avec passion, et de la vérité que tous deux aimaient également. Un de ces derniers ouvrages est une bonne action en même temps qu’une œuvre excellente ; il se nomme l’Énergie morale.

En compagnie de son inséparable collaborateur Élie Margollé, Zürcher quitta la marine en 1858 pour se livrer aux occupations scientifiques qui l’attiraient. Tous ses anciens compagnons de navigation, tous ceux qui ont passé sous ses ordres ont encore le souvenir de son caractère toujours bon et serviable, de son aimable et affectueux enjouement, et lui sont restés fidèlement attachés. L’œuvre de F. Zürcher et de Élie Margollé, fut surtout un travail de vulgarisation, étendu à diverses branches des sciences physiques et naturelles, comme les glaciers, les volcans, le monde sous-marin, les tempêtes, etc. En même temps que ces importants travaux, ils entreprirent de faire connaître en France les recherches météorologiques si remarquables de Maury, l’illustre directeur de l’observatoire de Washington,et les ouvrages si pratiques de M. Robert Scott, secrétaire du Meteorological Office de Londres et de l’amiral Fitz-Roy. — L’activité de F. Zürcher ne se contentait pas des travaux qui rendaient nécessaire la préparation de ces ouvrages. Il remplissait à Toulon, depuis 1864, les fonctions de capitaine du port de commerce, et s’occupa avec activité, dans tous ses loisirs, de l’éducation de ses deux fils, qui suivirent les traces de leur père et entrèrent tous les deux à l’École polytechnique. L’aîné est ingénieur des ponts et chaussées, le second est capitaine d’artillerie. — Une œuvre d’un intérêt philanthropique de haute portée vint ajouter un digne complément aux actes de cet homme de bien, Après avoir rêvé, sur l’école sociétaire, des perfectionnements de l’éducation, il réussit à réaliser pratiquement une importante amélioration du sort des travailleurs. Toujours avec Margollé, il contribua à l’établissement à Toulon, de la Société des Fourneaux économiques dont il était le Président ; celle œuvre fonctionne d’une façon parfaite. Ces établissements ont reçu une médaille de bronze à la suite de l’Exposition d’économie sociale de 1889.

Descriptif:

Gaston Tissandier, né le 21 novembre 1843 à Paris où il est mort le 30 août 1899, est un Chimiste et aérostier français. Il crée en 1873 la revue hebdomadaire La Nature

Gaston Tissandier, né le 21 novembre 1843 à Paris où il est mort le 30 août 1899, est un Chimiste et aérostier français. Il crée en 1873 la revue hebdomadaire La Nature

Henri de Parville était le pseudonyme de François Henri Peudefer, né à Evreux le 27 janvier 1838 et mort en 1909.

Henri Dehérain (1867-1941), fils de Pierre-Paul Dehérain conservateur de la bibliothèque de l’Institut et secrétaire du Journal des Savants. Laisse sa place de bibliothécaire de l’Institut en 1934 à Marcel Bouteron.

Hervé Lehning (né le 10 décembre 1948 et mort le 16 octobre 2022) était un professeur et écrivain scientifique français. Il a notamment rédigé des ouvrages de mathématiques.

Descriptif:

Jean-Baptiste Pierre Antoine de Monet, chevalier de Lamarck, né à Bazentin (Picardie) le 1e août 1744 et décédé à Paris le 18 décembre 1829, était un naturaliste français.

Descriptif:

Antoine Laurent de Lavoisier le 26 août 1743 à Paris et guillotiné le 8 mai 1794 à Paris, est un chimiste, philosophe et économiste français. Il a énoncé la première version de la loi de conservation de la matière, identifié et baptisé l’oxygène (1778), démis la théorie phlogistique, et participé à la réforme de la nomenclature chimique. Il est souvent fait référence à Lavoisier en tant que père de la chimie moderne.

Né le 27/08/1854 et décédé le 08/09/1913

Max de Nansouty, né à Dijon, est le pseudonyme de Max Charles Emmanuel Champion, ingénieur civil. Lauréat du Concours général en 1870, il sort ingénieur des Arts et manufactures et est préparateur de chimie et de technologie à l’École centrale. Il fait partie des différentes instances mises en place au moment des expositions universelles de 1889 et de 1900. Il est également membre du Comité de l’association de la presse de l’institut et des sociétés savantes. Il a également publié des articles dans La Nature, La Science Illustrée et la Revue Scientifique et au journal Le Temps. À partir de 1895, il dirigea La Vie scientifique, absorbée en 1902 par Sciences, arts, nature, alors dirigée par Léon Lefèvre.

Dmitrij Ivanovič Mendeleev (1834-1907) Naissance : Tobolsk, Russie, 08-02-1834 Mort : Saint-Pétersbourg, Russie, 02-02-1907 Note : A écrit aussi en français Domaines : Chimie

Pierre Hémardinquer (1897-1979) Naissance : Reims (Marne), 19-03-1897 Mort : Paris, 17e arrondissement (France), 24-05-1979 Note : Ingénieur électricien. - Journaliste. - Auteur d’ouvrages d’enseignement technique et de vulgarisation dans le domaine de la radio, de l’électronique et du cinéma

Descriptif:

Fils de Frédéric Zürcher. Philippe-Élie-Frédéric Zürcher est né à Toulon le 1er novembre 1853 et décédé à Asnières-sur-Seine, Hauts-de-Seine, le 3 avril 1929 Ingénieur (1876-1893), puis ingénieur en chef des ponts et chaussées (1893-1914) Président en 1921 de la Société Géologique de France.

Philippe Zürcher, dont le père était capitaine de port à Toulon, étudia dans sa ville natale où il obtint le baccalauréat ès lettres. Il prépara ensuite le baccalauréat ès sciences à Marseille et intégra l’École polytechnique en 1871. Il entra deux ans plus tard à l’École des ponts et chaussées, d’où il sortit en 1876. Affecté au port militaire de Toulon, avec le grade d’ingénieur, il fut nommé en 1889 directeur des travaux hydrauliques et promu ingénieur en chef en 1893.

En 1883, il fut nommé collaborateur adjoint de la Carte géologique et consacra ses loisirs à lever les feuilles Draguignan et Castellane au 1/80000e. Il fut ainsi amené à collaborer à partir de 1886 avec Marcel Bertrand et à adopter les idées de celui-ci sur la tectonique provençale, si bien qu’il publia en 1893 une Note sur les phénomènes de recouvrement des environs de Toulon, suivie, l’année suivante, de deux notes à caractère théorique : Sur les lois des plissements de l’écorce terrestre et Sur le mode de formation des plis de l’écorce terrestre.

En 1898, Philippe Zürcher accompagna Marcel Bertrand pour y réaliser une Étude géologique sur l’isthme de Panama (1898).

Peu après avoir pris sa retraite en 1914, Philippe Zürcher étudia encore plusieurs questions d’hydrogéologie provençale, mais atteint d’un début de cécité, il dut interrompre ses travaux sur le terrain.

(informations trouvée sur https://www.geosoc.fr/propos-html/historique/presidents-de-la-sgf/64-presidents-sgf/1025-philippe-elie-frederic-zurcher.html)

Descriptif:

Pierre Devaux (né à Bordeaux le 2 janvier 1897, mort le 14 décembre 1969), est auteur d’ouvrages de vulgarisation scientifique et de romans de science-fiction ; il a aussi été journaliste (Le Figaro, France Illustration, Gringoire, etc.).

René Bonnin (1836-19..?)

Ingénieur.

Liste non-exhaustive de ses articles :

La Nature 1903

  • Locomotives à vapeur surchauffée — N°1541 — 6 décembre 1902
  • Les résultats du concours de locomotives du Semring — N°1544 — 27 décembre 1902
  • Ponts métalliques en treillis à joints flexibles — N°1548 — 24 janvier 1903
  • Le métropolitain. Ligne circulaire nord par les boulevards extérieurs — N°1552 — 21 février 1903
  • Les travaux du métropolitain sous la place de l’opéra — N°1555 — 14 mars 1903
  • Transport du poisson vivant — N°1557 — 28 mars 1903
  • Dessinateur universel — N°1557 — 28 mars 1903
  • Distribution électrique sur le métropolitain — N°1563 — 9 mai 1903
  • L’air dans le tunnel du Central London — N°1566 — 30 mai 1903
  • Locomotives Compound de la compagnie de l’est — N°1570 — 27 juin 1903
  • Puissances locomotives pour faibles vitesses — N°1571 — 4 juillet 1903
  • Frein électro—magnétique Westinghouse — N°1572 — 11 juillet 1903
  • Les travaux actuels dans l’estuaire de la Seine — N°1573 — 18 juillet 1903
  • Les phares du sud de la mer rouge — N°1581 — 12 septembre 1903
  • Le déplacement de la passerelle de Passy — N°1582 — 19 septembre 1903
  • Enlèvement des piles de la passerelle de Passy — N°1583 — 26 septembre 1903
  • Éclairage des phares à l’incandescence par acétylène — N°1586 — 17 octobre 1903
  • Les turbines à vapeur Parsons — N°1587 — 24 octobre 1903

La Nature 1904

  • Le funiculaire du Vésuve — N°1593 — 5 décembre 1903
  • Pont de Connel—Ferry, en Écosse — N°1594 — 12 décembre 1903
  • Les routes de France et les anciens moyens de transport — N°1595 — 19 décembre 1903
  • Le tunnel du Simplon — N°1596 — 26 décembre 1903
  • Les turbines à vapeur Rateau — N°1599 — 16 janvier 1904
  • Chauffage des voitures de chemin de fer par la vapeur et l’air comprimé combinés — N°1603 — 13 février 1904
  • Les résultats de l’exploitation du canal de la Baltique — N°1606 — 5 mars 1904
  • Accumulateur—régénérateur de vapeur — N°1607 — 12 mars 1904
  • Le nouveau pont suspendu de New-York — N°1609 — 26 mars 1904
  • Les turbines à vapeur pour navires — N°1611 — 9 avril 1904
  • Le Chemin de fer : Transsibérien et le lac Baïkal — N°1614 — 30 avril 1904
  • Navires sans tangage ni roulis — N°1619 — 4 juin 1904
  • Mesures des déformations élastiques — N°1620 — 11 juin 1904
  • La tempête du 10—11 Septembre 1903 — N°1623 — 2 juillet 1904
  • Les coups de bélier dans les conduites forcées — N°1627 — 30 juillet 1904
  • Locomotives à grande vitesse de la compagnie d’Orléans — N°1629 — 13 aout 1904
  • Théorie mécanique du mal de mer — N°1633 — 10 septembre 1904
  • Le frein Lipkowski — N°1635 — 24 septembre 1904
  • Un phare en béton armé — N°1636 — 1e octobre 1904
  • Le métropolitain : Ligne de l’avenue de Villiers à Menilmontant — N°1641 — 5 novembre 1904
  • Les travaux du tunnel du Simplon — N°1642 — 12 novembre 1904

La Nature 1905

  • Le nouveau feu—éclair du phare d’Héligoland — N°1646 — 10 décembre 1904
  • La ventilation des tunnels I — N°1648 — 24 décembre 1904
  • Les nouvelles locomotives à grande vitesse du Great—Northern — N°1650 — 7 janvier 1905
  • L’île et Héligoland — N°1650 — 7 janvier 1905
  • L’appareil Saccardo et la ventilation des tunnels (suite) — N°1652 — 21 janvier 1905
  • Traction électrique des trains de banlieue entre Paris et Juvisy — N°1660 — 18 mars 1905
  • Appareil Mesnager servant à la mesure du débit des conduites d’eau — N°1662 — 1 avril 1905
  • Locomotive électrique de New-York Central — N°1665 — 22 avril 1905
  • Les ponts transbordeurs — N°1671 — 3 juin 1905
  • Les oscillations des tours de phare — N°1677 — 15 juillet 1905
  • Le viaduc sur le Zambèze — N°1678 — 22 juillet 1905
  • Érosions des côtes par la mer — N°1686 — 16 septembre 1905
  • Le viaduc de Passy du Métropolitain — N°1688 — 30 septembre 1905
  • Défense des côtes contre les érosions la mer — N°1691 — 21 octobre 1905

La Nature 1906

  • Digue de mer des mines de Hodbarrow (Angleterre) — N°1697 - 2 décembre 1905
  • Les usines métallurgiques de l’île d’Elbe — N°1711 - 10 mars 1906
  • Barrage établi par le renversement d’une colonne de béton — N°1712 - 17 mars 1906
  • Le nouveau port de Douvres — N°1719 - 5 mai 1906
  • Le transporteur de la place Saint-Michel — N°1721 - 19 mai 1906
  • Les vagues de la mer, leur formation et leur mode de propagation au large — N°1734 - 18 août 1906
  • Action des vagues de la mer sur le rivage, leur puissance — N°1735 - 25 août 1906
  • Le mascaret de la rivière Trent (Angleterre) — N°1738 - 15 septembre 1906
  • Le poids d’une foule — N°1746 - 10 novembre 1906
  • Le viaduc Hélicoïdal d’Auterlitz — N°1748 - 24 novembre 1906
  • La Nature 1907
  • Locomotives à adhérence supplémentaire pour fortes rampes (système Hanscotte) — N°1764 — 16 mars 1907
  • Dérocheuse sous-marine — N°1767 — 6 avril 1907
  • Le canal de Marseille au Rhône — N°1769 — 20 avril 1907
  • Défense des côtes contre les érosions de la mer — N°1771 — 4 mai 1907
  • Malaxeur pour béton — N°1784 — 3 aout 1907
  • L’amortissement du bruit dans les tunnels métropolitains — N°1789 — 7 septembre 1907
  • Le chemin de fer de Tehuantepec — N°1793 — 5 octobre 1907
  • La catastrophe du pont de Québec sur le Saint-Laurent — N°1798 — 9 novembre 1907

La Revue Scientifique 1907

  • L’aération des tunnels métropolitains — 31 août 1907
  • La réfrigération de l’air des tunnels métropolitains — 9 novembre 1907

La Nature 1908

  • Chaudière de locomotive système Brotan — N°1820 - 11 Avril 1908
  • Le phare en béton armé du détroit de Malacca (Colonies anglaises) — N°1840 - 29 août 1908
  • La base navale anglaise de Gibraltar — N°1843 - 19 septembre 1908
  • La turbine à vapeur et les navires mixtes — N°1845 - 3 octobre 1908
  • La ventilation et la réfrigération du tunnel du Simplon I. Ventilation — N°1848 - 24 octobre 1908
  • La ventilation et la réfrigération du tunnel du Simplon II. Réfrigération — N°1852 - 21 novembre 1908

La Nature 1909

  • Le gyroscope et le roulis des navires — N°1860 - 16 Janvier 1909
  • Sablière à eau pour locomotives et automotrices — N°1862 - 30 Janvier 1909
  • Le tunnel du Lötschberg — N°1863 - 6 Février 1909
  • La chute des ponts américains — N°1867 - 6 Mars 1909
  • Les locomotives compound et à vapeur surchauffée — N°1868 - 13 Mars 1909
  • Les travaux récents de l’arsenal maritime de Devonport — N°1869 - 20 Mars 1909
  • Les locomotives Compound et à vapeur surchauffée — N°1872 - 10 Avril 1909
  • Suppression du goulot de Saint-Lazare — Murs et encorbellements de la tranchée des Batignolles — N°1876 - 8 Mai 1909
  • Le canal anglais des deux mers — N°1880 - 5 Juin 1909
  • Le pont suspendu de Manhattan à New-York — N°1884 - 3 Juillet 1909
  • La plus grande drague du monde et les travaux de la Mersey — N°1886 - 17 Juillet 1909
  • Les irrigations en Égypte — N°1889 - 7 août 1909
  • Le viaduc des Fades — N°1893 - 4 Septembre 1909
  • La mesure de la puissance des turbines -Torsion-mètre — N°1897 - 2 Octobre 1909
  • Locomotive compound et à vapeur surchauffée des établissements du Creuzot — N°1900 - 23 Octobre 1909
  • Achèvement des travaux du port militaire de Douvres — N°1902 - 6 Novembre 1909
  • Chemin de fer électrique de Villefranche à Bourg-Madame — N°1903 - 13 Novembre 1909

La Nature 1910

  • Suppression du goulot de la gare Saint-Lazare — N° 1906 - 4 décembre 1909
  • Laboratoire d’essai pour locomotives — N° 1912 - 15 janvier 1910
  • Le viaduc des thermopyles — N° 1914 - 29 janvier 1910
  • Le chemin de fer du Hedjaz — N° 1922 - 26 mars 1910
  • L’hélice propulsive des navires et son action sur l’eau — N° 1925 - 16 avril 1910
  • Le problème de l’hélice et de la turbine Réducteur de vitesse pour turbines marines — N° 1928 - 7 mai 1910
  • Le chemin de fer de Christiania à Bergen — N° 1931 - 28 mai 1910
  • La traction électrique sur les chemins de fer — N° 1941 - 6 août 1910
  • Les récents progrès de la machine à vapeur — N° 1947 - 17 septembre 1910
  • Le service des fouilles archéologiques en Belgique. Protection des berges et des dunes — N° 1949 - 1 octobre 1910
  • Le moteur à combustion Diesel — N° 1956 - 19 novembre 1910

La Nature 1911

  • Le plus grand transatlantique du monde — N°1958 — 3 décembre 1910
  • Les travaux du tunnel du Lötschberg — N°1961 — 24 décembre 1910
  • La mécanique — La force motrice — N°1965 — 21 janvier 1911
  • La question de la turbine et de l’hélice Transformateur de vitesse Föttinger — N°1970 — 25 février 1911
  • Les locomotives pour trains rapides et lourds du type pacific à l’exposition de Bruxelles — N°1975 — 1 avril 1911
  • Les difficultés du canal de Panama Les glissements de terre dans la tranchée de la Culebra — N°1988 — 1 juillet 1911
  • Le moteur Diesel et la Navigation en Haute—Mer — N°1991 — 22 juillet 1911
  • Le stabilisateur Anti—roulis système Frahm — N°1995 — 19 août 1911
  • Les nouveaux travaux du port de Southampton — N°1996 — 26 août 1911
  • Les travaux du port de Nantes — N°1999 — 16 septembre 1911
  • Le chemin de fer de la baie d’Hudson — N°2000 — 23 septembre 1911
  • Le trafic des grands lacs américains — N°2005 — 28 octobre 1911
  • La catastrophe du barrage d’austin (états—unis) — N°2006 — 4 novembre 1911
  • Transmission télégraphique des images — N°2007 — 11 novembre 1911
  • [Le nouveau pont de Québec sur le Saint—Laurent—>art289] — N°2008 — 18 novembre 1911

La Nature 1912

  • Locomotive à foyer à tubes d’eau de la Compagnie du Nord — N°2010 - 2 Décembre 1911
  • Le phare de la Jument d’Ouessant — N°2011 - 9 Décembre 1911
  • Le pont suspendu de Sidi-M’cid à Constantine — N°2017 - 20 Janvier 1912
  • Les navires et les ports de commerce — N°2019 - 3 Février 1912
  • Nos chemins de fer coloniaux — N°2026 - 23 Mars 1912
  • L’attelage automatique des véhicules de chemins de fer — N°2032 - 4 Mai 1912
  • Les cloisons étanches et les paquebots modernes — N°2038 - 15 Juin 1912
  • Le pont du Risorgimento sur le Tibre à Rome — N°2043 - 20 Juillet 1912
  • Le port d’Anvers — N°2046 - 10 Aout 1912
  • Les combustibles pour moteurs à combustion interne : Houille ou pétrole — N°2049 - 31 Aout 1912
  • Consolidation des voies de chemin de fer : Boulon-écrou expansible « Le Tenax » — N°2054 - 5 Octobre 1912
  • Les navires monstres. Il y a une limite à l’accroissement des navires — N°2055 - 12 Octobre 1912
  • Le port de Nantes — N°2060 - 16 Novembre 1912
  • Les locomotives à air comprimé du tunnel du Mont-d’Or — N°2061 - 23 Novembre 1912

La Nature 1913

  • Le port de Boulogne — N°2065 - 21 Décembre 1912
  • Concours d’attelages automatiques pour véhicules de chemins de fer : attelage Pavia-Casalis — N°2075 - 1 Mars 1913
  • La reconstitution du pont Notre-dame — N°2078 - 22 Mars 1913
  • Turbines marines avec réducteurs de vitesse à engrenage — N°2084 - 3 Mai 1913
  • L’eau potable à New-York : La plus grande distribution d’eau du monde — N°2093 - 5 Juillet 1913
  • Le moteur à combustion Diesel (Système Junkers) — N°2096 - 26 Juillet 1913
  • L’effort humain : sa valeur réelle dans quelques cas usuels — N°2103 - 13 Septembre 1913
  • Attelage automatique des véhicules de chemins de fer — N°2104 - 20 Septembre 1913
  • Nouveaux travaux du port du Havre — N°2107 - 11 Octobre 1913
  • Expériences sur l’ionisation des gaz — N°2112 - 15 Novembre 1913

La Nature 1914

  • Historique du Canal (de Panama) — N°2116 - 13 Décembre 1913
  • Le canal de Panama — N°2116 - 13 Décembre 1913
  • La sécurité des voies ferrées : L’appareil répétiteur mécanique des signaux, système de Braam — N°2119 - 3 Janvier 1914
  • Les grands ports de France — N°2128 - 7 Mars 1914
  • Utilisation des vapeurs naturelles provenant des « soffioni » de Toscane — N°2139 - 23 Mai 1914
  • Les nouveaux travaux du port de Rouen — N°2144 - 27 Juin 1914

La Nature 1915

  • Zeebrugge, base maritime contre l’Angleterre — N°2156 - 23 Janvier 1915
  • Les ports allemands de la mer baltique — N°2162 - 6 Mars 1915
  • Remise à flot du steamer « Zeeland » — N°2163 - 13 Mars 1915
  • Les ports allemands de la mer du nord — N°2164 - 20 Mars 1915
  • La plus puissante locomotive actuelle — N°2170 - 1er Mai 1915
  • Ravitaillement des navires en Haute mer par câble transporteur — N°2171 - 8 Mai 1915
  • Les colonies allemandes en Afrique — N°2174 - 29 Mai 1915
  • L’agriculture française depuis la guerre — N°2179 - 3 Juillet 1915
  • Le moteur Diesel : Difficultés pour obtenir de grandes puissances — N°2181 - 17 Juillet 1915
  • Le Zuyderzée et la Hollande — N°2183 - 31 Juillet 1915
  • Les jouets français — N°2184 - 7 Aout 1915
  • Le commerce Franco-allemand — N°2187 - 28 Aout 1915
  • Les usines « Friedrich-alfred » et « Germania » de la société Krupp — N°2191 - 25 Septembre 1915
  • Les grandes vitesses des navires de guerre : Moyens de les obtenir — N°2194 - 16 Octobre 1915
  • Le coton aux États-Unis — N°2198 - 13 Novembre 1915
  • Les richesses minières de la Turquie d’Asie — N°2202 - 11 Décembre 1915

La Nature 1916

  • Les transatlantiques actuels. Les nouvelles chaudières marines — N°2215 — 11 Mars 1916
  • Le transport de l’énergie électrique de suède en Danemark à travers le Sund — N°2221 — 22 Avril 1916
  • Le pont roulant à Bascule, système Schertzer — N°2239 — 26 Aout 1916
  • Le nouvel accident du pont de Québec — N°2249 — 4 Novembre 1916
  • Bassin d’essai permettant de reproduire le mouvement des vagues — N°2251 — 18 Novembre 1916

La Science Illustrée 1905 [1]

  • Traction électrique des trains de banlieue entre Paris et Juvisy — 15 avril 1905 — N°907
  • Appareil Mesnager servant à la mesure du débit des conduites d’eau — 29 avril 1905 — N°909
  • Locomotive électrique du New-York Central — 13 mai 1905 — N°911
  • Les ponts transbordeurs — N°917 — 24 juin 1905
  • Le viaduc sur le Zambèze — N°923 — 5 août 1905
  • Les oscillations des tours de phare — N°925 — 19 août 1905
  • Érosions des côtes par la mer — N°931 — 30 septembre 1905
  • Le viaduc de Passy du Métropolitain — N°933 — 14 octobre 1905
  • Défense des côtes contre les érosions la mer — N°936 — 4 novembre 1905

Descriptif:

Paul Schützenberger, né à Strasbourg le 23 décembre 1829 et mort à Mézy-sur-Seine le 26 juin 1897, est un chimiste français.

Léon Serpollet (1858 - 1907) était un ingénieur mécanicien français. Après avoir inventé un nouveau modèle de générateur de vapeur, il l’exploite dans des engins aussi variés que tricycles, automobiles et tramways. Il fut élevé au rang de Chevalier de la Légion d’Honneur.

Descriptif:

Géologue et écrivain scientifique français, né en 1843 et décédé en 1925.

Stanislas Meunier

M. Stanislas Meunier, professeur honoraire au Muséum national d’Histoire naturelle(1892-1920), vient de mourir. Né en 1843 à Paris il avait fait ses études à Paris et était entré en 1867 au Muséum où il fit toute sa carrière. Esprit ingénieux et cultivé, il s’était surtout préoccupé des grandes questions géologiques : la théorie de la terre, l’activisme, la géologie comparée et expérimentale. On lui doit de très importantes études, notamment sur les météorites. Il avait exposé ses idées et ses recherches dans de nombreux livres dont les principaux sont : La Géologie comparée (1895), Nos Terrains (1898), La Géologie expérimentale (2e édition, 1904), La Géologie générale (2e édition, 1909), Les Convulsions de l’écorce terrestre (5e édition, 1910), L’évolution des théories géologiques (2e édition, 1912), La Géologie des environs de Paris (1912), La Géologie biologique. (1914), etc.

C’était le plus ancien des collaborateurs de La Nature à laquelle il avait donné son premier article en 1875, deux ans après la fondation de celle-ci et à laquelle il n’avait cessé de collaborer depuis.

Nous donnons ici la reproduction de la plaquette qu’avait faite de lui, en 1920, son ami Lecomte du Noüy.

Note nécrologique parue dans La Nature N°2666 du 9 mai 1925

Bibliographie partielle

  • De nombreux articles pour la revue La Nature et la Revue Scientifique
  • Les Méthodes de synthèse en minéralogie (Baudry, Paris 1871)
  • Le Ciel géologique, prodrome de géologie comparée (Didot - 1871)
  • Lithologie pratique ou étude générale et particulière des roches (Dunod - 1872)
  • Le Monde végétal (Hachette - 1881)
  • La Planète que nous habitons : notions familières d’astronomie physique (Hachette - 1881)
  • Excursions géologiques à travers la France, 1 vol. in-8°, G. Masson éditeur - 1882
  • Les Sources (Hachette, Coll. Bibliothèque des Merveilles - 1886)
  • Géologie régionale de la France, in-4°, Dunod - 1889
  • Guide dans la collection des météorites avec le catalogue des chutes représentées au muséum (Imprimerie Nationale, Paris - 1898 , Muséum d’histoire naturelle)
  • Nos terrains (Armand Colin - 1898)
  • La géologie expérimentale (Alcan - 1899)
  • Les Convulsions de l’écorce terrestre (Flammarion - 1909)
  • La géologie générale (F. Alcan, Paris, 1910)
  • Histoire géologique de la mer (Flammarion - 1917)
  • Les Glaciers et les montagnes (Flammarion - 1920)
  • Géologie. ouvrage destiné aux élèves des écoles d’agriculture et de l’institut d’agriculture…, aux ingénieurs, aux coloniaux… (Vuibert, 1922)

Renaudot (Théophraste), né à Loudun en 1584, mort à Paris le 25 octobre 1653. Le jour de la justice s’est levé depuis longtemps pour cet homme extraordinaire, l’ingénieux, le courageux inventeur de la Gazette de France, le fondateur du Bureau d’adresses, du Mont-de-Piété et des consultations charitables. la postérité, par une éclatante et colossale démonstration, a consacré tout ce qu’il y avait de fécond et d’utile dans les conceptions du médecin de Loudun, et elle a assez vengé ce dernier des outrages qu’il a subis pendant sa vie, des difficultés sans nombre qu’il a dû vaincre pas à pas, et de l’opposition qu’il a trouvée dans le sein du premier corps médical du royaume. Rien n’a rebuté Renaudot : procès, calomnies, plaisanteries, tracasseries de toutes sortes, condamnations. Le Gazettier, comme on l’appelait, le trafiqueur, l’usurier, le charlatan, courtier d’annonces et d’amour, a tout supporté avec un courage inébranlable, soutenu pendant vingt-cinq ans par l’idée qu’il faisait une vaillante chose ; et, en dépit de ses ennemis, l’œuvre a grandi … grandi au point de faire de la presse périodique la maîtresse du monde.

Il nous est impossible, dans ce Dictionnaire, de détailler par le menu la vie de Théophraste Renaudot, encore moins de faire l’histoire de ses nombreuses inventions ou de les apprécier. Tout ce que nous pouvons faire, c’est d’indiquer brièvement les principales étapes de cette existence menée à fond de train.

1584-1612. Théophraste Renaudot naît à Loudun, « Il prend, dit-il, ses degrés en médecine à dix-neuf ans, » sans indiquer dans quelle Faculté. Il voyage en France et à l’étranger, « pour y recueillir ce que l’on trouve de meilleur en la pratique. » Il revient à Loudun, y exerce sa profession, publie quelques livres et s’occupe aussi de l’éducation des enfants par une nouvelle méthode qu’il communique au père Condren, général de l’Oratoire.

14 octobre 1612. Renmaudot reçoit un brevet royal qui lui donne le privilège exclusif « de faire tenir bureaux et registres d’adresses de toutes les commodités réciproques des sujets du roi ». Muni de cette pièce, il se rend à Paris.

1613. Brevet de médecin du roi.

2 février 1618. Brevet de commissaire général des pauvres.

30 mars 1628. Brevet de maître et intendant des bureaux d’adresses. Renaudot va s’installer dans la rue de la calandre, en pleine cité, dans une maison portant pour enseigne le Grand-Coq. On conviendra que cette enseigne était bien trouvée.

1630. Renaudot publie son Inventaire des adresses du bureau de rencontre, in-4° (le privilège est du 8 juin 1629). Curieux programme dans lequel l’inventeur explique le mécanisme de son bureau, les avantages immenses qu’en retirera la société parisienne, et surtout les pauvres que l’abandon jette dans la misère, le vice, le crime. Il doit remplacer les avis et annonces placardés dans les carrefours de Paris. C’est l’équivalent de nos annonces dans les journaux à une époque où le journal n’existait pas encore. Quinze ou vingt ans après Renaudot, un autre homme de progrès, doublé cette fois du charlatan, devait remplacer le bureau d’adresses par un Dictionnaire des adresses de Paris, un véritable Bottin en raccourci. De Blégny devint le continuateur du médecin de Loudun.

30 mai 1631. De l’établissement du bureau d’adresses à la publication régulière et périodique d’une feuille imprimée dans laquelle les nouvelles les plus importantes seraient répandues dans le public, il n’y avait qu’un pas. Renaudot le franchit bientôt par l’invention de la Gazette, c’est-à-dire du premier de nos journaux, gazette encouragée par Richelieu qui y voyait un puissant moyen de gouvernement, et qui ne dédaignait pas d’y adresser des articles entiers.

Mais Renaudot comprit de suite que, pour le faire réussir, il devait abriter son bureau d’adresses sous l’aile du génie de la charité. « Le fondement et première institution du Bureau d’adresses, écrit-il, a été le soulagement des pauvres, tant malades que valides et mendiants. » Ses consultations charitables ont été, en effet, l’axe autour duquel ont pivoté ses autres invention, le bureau de rencontre, les prêts à gages, et le reste. C’est en leur nom que, dès le 3 février 1618, il avait été nommé par le roi commissaire général des pauvres. C’est encore en leur nom que des lettres patentes (2 septembre 1640) accordent « à tous ceux qui auraient quelque invention ou moyen servant au bien et soulagement des pauvres, mesmement quelque remède tiré des végétaux, animaux et minéraux », le pouvoir de les préparer sur les fourneaux mêmes du gazettier, La boutique de la rue de la Calandre devint un centre où affluèrent les médecins provinciaux pour faire parler d’eux, les apothicaires pour vendre leurs drogues, et les chirurgiens pour exécuter les opérations manuelles. Le succès de ces consultations fut prodigieux, et le gazettier déclare, non sans orgueil, « qu’il accourt tant de malades en son logis, que toutes les avenues sont occupées, et que plus de vingt mille personnes ont reçu soulagement. » La boutique de la rue de la Calandre devint même trop petite, et Renaudot avait caressé, dès l’année 1640, le projet de faire bâtir, sur un point du rempart qu’on aurait abattu et qui se trouvait entre la Porte Saint-Antoine et les religieuses du Calvaire, un vaste Hôtel orné d’un jardin médicinal.

16538-1642. Première phase des poursuites de la Faculté de médecine de Paris contre Renaudot, poursuites implacables, agrémentées d’une quantité de pamphlets, de chansons, contre le hardi novateur. René Moreau, Delavigne, Riolan, Guy Patin aiguisent tour à tour leur plume trempée dans le fiel. Mais Richelieu est là qui couvre de sa protection son favori, et les docteurs de Paris ne parviennent pas à ébranler le colosse qui menace leur autorité.

4 décembre 1642, Mort de Richelieu. Oh ! alors, débarrassée de son plus grand obstacle, la Faculté de médecine reprend courage. Elle recommence sa campagne contre le gazettier. Sa haine furibonde rejaillit sur les deux fils du malheureux, lesquels, en plein exercice de leurs cours pour parvenir à la licence, sont forcés de déclarer devant notaires qu’ils répudient toutes les inventions de leur père. La conscience se révolte contre un tel attentat à la morale ; mais rue de la Bucherie tout était bon pourvu qu’on parvint à l’anéantissement de l’ennemi. Renaudot finit par succomber, mais il fallut deux condamnations, une au châtelet, l’autre au Parlement (1er mars 1644) pour lui faire déposer les armes.

Il mourut le 25 octobre 1653. Voici en quels termes la Gazette annonce la fin de son fondateur :

« Le 25 du mois passé (octobre 1653) mourut, au quinzième mois de sa maladie, en sa soixante-dixième année, Théophraste Renaudot, conseiller médecin du roy, historiographe de sa majesté ; d’autant plus recommandable à la postérité, que comme elle apprendra de lui les noms des grands hommes qu’il a employés en cette histoire journalière, on n’y doit pas taire le sien. D’ailleurs assez célèbre par son grand sçavoir et la capacité qu’il a fait paraître durant cinquante ans en l’exercice de la médecine, et par les autres belles productions de son esprit, si innocentes, que les ayant toutes destinées à l’autorité publique, il s’est toujours contenté d’en recueillir la gloire » (Gazette, n° 135).

Un registre de la paroisse Saint-Germain-de-l’Auxerrois marquait aussi cette mort en ces termes :

« Du dimanche 26 octobre 1653, convoy de trente Prestres de deffunct noble homme maistre Théophraste Renaudot, vivant conseiller et médecin ordinaire du Roy, historiographe de Sa Majesté, intendant général des bureaux d’adresses de France, pris aux galleries du Louvre. »

Théophraste Renaudot avait été marié deux fois, d’abord à Marthe de Moustier, puis à Louise de Mâcon, le 26 octobre 1652. Cette dernière union, contractée à près de soixante-dix-ans, semble avoir été la triste ressource d’une âme profondément endolorie par des malheurs de famille.

Outre un petit Traité touchant le droit des pauvres (1623), une Oraison funèbre de Scévole de Sainte-llfarthe (1634), un Abrégé de la vie et de la mort du prince de Condé (1646) une Vie du maréchal de Gassion (1647), une Vie de Michel Mazarin, cardinal de Sainte-Cécile (1648), le gazettier a encore lancé en pâture à la curiosité publique les factums suivants dirigés contre la Faculté de médecine de Paris. Ils sont fort rares :

I. Factum de l’instance de Théophraste Renaudot … contre le doyen et docteurs de l’École de médecine de-Paris … (s. 1. n. d.), in-4°. — II. Autre Factum semblable (s 1. n. d.), in-4° — III. Les consultations charitables pour les malades. Paris, 1640, in-4°. — IV. Réponse de Théophraste Renaudot .. au libelle, fait contre les consultations charitables … Paris,1641, in-4°. — V. Remarques sur l’avertissement à M. Théophraste Renaudot, portées à son auteur par Maschurat, compagnon imprimeur. Paris, 1641, in-4°. — VI. Le grand Merci de Maschurat, compagnon d’imprimerie, à l’auteur de l’avertissement à M. Renaudot (s. 1. n. d.), in-4°. — VII. Requête présentée à la reine par Théophraste Renaudot, en faveur des pauvres malades de ce royaume (s. 1. n. d.), in-4°. — VIII. Réponse à « l’Examen de la requête présentée à la reine » par M. Théophraste Renaudot, portée à son auteur par Maschurat, compagnon imprimeur. Paris, 1644, in-4°.

Extrait du Dictionnaire encyclopédique des sciences médicales.

Descriptif:

Jean Baptiste Toselli (2 décembre 1805, Nice - 22 mars 1885, Nice) est un inventeur, écrivain et homme politique français d’origine italienne.

Descriptif:

Célèbre chimiste, né en 1763, à Saint-André d’Hébertot (Calvados), mort au même lieu, en 1829. Il entra comme garçon de laboratoire chez un pharmacien de Rouen qui fit un crime à cet enfant de son désir de s’instruire. Le jeune Vauquelin quitta bientôt ce maître pour se rendre à Paris où il arriva sans ressources, tomba malade et fut transporté à l’hôpital. A sa sortie, il se trouvait sur le pavé de Paris, mourant de faim, et tout en pleurs, lorsqu’un pharmacien, nommé Cheradame, le recueillit et l’installa dans son laboratoire. Cet homme de cœur lui donna des leçons. Frappé de la vive intelligence de son élève, il parla de lui à Fourcroy, son parent.

Célèbre chimiste, né en 1763, à Saint-André d’Hébertot (Calvados), mort au même lieu, en 1829. Il entra comme garçon de laboratoire chez un pharmacien de Rouen qui fit un crime à cet enfant de son désir de s’instruire. Le jeune Vauquelin quitta bientôt ce maître pour se rendre à Paris où il arriva sans ressources, tomba malade et fut transporté à l’hôpital. A sa sortie, il se trouvait sur le pavé de Paris, mourant de faim, et tout en pleurs, lorsqu’un pharmacien, nommé Cheradame, le recueillit et l’installa dans son laboratoire. Cet homme de cœur lui donna des leçons. Frappé de la vive intelligence de son élève, il parla de lui à Fourcroy, son parent. L’illustre chimiste, voyant l’aptitude et l’attention que Vauquelin apportait à ses leçons, déclara qu’il y avait en lui une destinée scientifique ; il lui ouvrit sa maison et lui assura son existence par une petite pension. Sous un tel maître, Vauquelin fit de si rapides progrès que Fourcroy ne tarda pas à l’associer à ses travaux. Reçu pharmacien après quelques années d’étude, Vauquelin obtint, en 1792, la direction de l’officine de Goupil, puis fut nommé inspecteur de l’hôpital militaire de Melun. Lors de la réorganisation des Ecoles, il fut nommé inspecteur et professeur de docimasie à l’Ecole des mines, puis professeur-adjoint de chimie à l’Ecole polytechnique. Sa réputation était faite ; l’Institut lui ouvrit ses portes. En 1801, il remplaça Darat au Collège de France, fut nommé essayeur des monnaies d’or et d’argent et chevalier de la Légion d’honneur. La. mort de Brongniart, survenue à cette époque, laissa libre la chaire de chimie appliquée aux arts ; Vauquelin y fut nommé par l’Institut, à l’unanimité des voix. En 1809, Fourcroy mourut ; sa place de professeur de chimie à la Faculté de médecine devint vacante ; Vauquelin fut proposé. Malheureusement, il n’avait pas le titre de docteur exigé pour la circonstance. Néanmoins, ses remarquables travaux en médecine et la thèse brillante qu’il soutint sur la matière cérébrale dans l’homme et les animaux, lui valurent le doctorat et la chaire. Après douze mois, cette chaire lui fut retirée, sous le ministère Villèle. En 1820, il fut nommé membre de l’Académie de médecine ; en 1827, il fut élu député par le collège de Lisieux.

Il était arrivé au faîte de sa gloire lorsqu’il mourut, en 1829. Ses cours ont formé Chevreul, Orfila, Payen. Ses recherches d’analyse immédiate, où il excellait, ont ouvert la voie à Pelletier, à Robiquet, etc. ; dans l’analyse des minéraux, associé à Fourcroy et Haüy ; il signala un des premiers de nouvelles substances élémentaires. Ses découvertes principales sont, en 1798, celles du chrome et de la glucine, Il rendit d’importants services à l’hygiène et à l’industrie, ainsi qu’à la physiologie, à la médecine légale et à l’économie domestique.

Les travaux de Vauquelin sont très nombreux. Ils comprennent plus de 250 Mémoires, dont 60 en collaboration avec Fourcroy, sur presque tou­tes les branches de la science. Ces travaux ont été insérés dans les Annales de chimie, le Journal de physique, l’Encyclopédie méthodique, le Recueil de l’Académie des sciences. Il n’a publié séparément que le Manuel de l’essayeur, in-8°, 1812.

Descriptif:

Victor Forbin est un écrivain et vulgarisateur scientifique français né en 1866

Victor Forbin est un écrivain et vulgarisateur scientifique français né en 1866

Né à Paris le 2 mai 1817 Décédé en septembre 1903

Journaliste scientifique dès les années 1860, et malgré la frilosité des quotidiens de l’époque, il sut faire apprécier du plus grand nombre ses feuilletons scientifiques. Il servi d’ailleurs de modèle à bien d’autres rédacteurs. Il a notamment fondé L’ami des sciences (1855-1862) et La presse des enfants (également créé en 1855). Ayant tenu la plume jusqu’à ses 80 ans, il est à l’origine de plus d’une centaine de publications. Il est le père de Stanislas Meunier et Lucien-Victor Meunier.

(Source : notice nécrologique publiée dans La Nature N°1580 - 5 septembre 1903)

Ancien attaché au laboratoire d’entomologie du Muséum national d’Histoire naturelle de Paris, Vincent Albouy s’intéresse depuis près de 30 ans aux insectes communs et à leur protection, notamment au travers des jardins. Auteur de nombreux ouvrages grand public sur les insectes – dont Nos abeilles en péril en collaboration avec Yves Le Conte – il est actuellement président d’honneur de l’Office pour les insectes et leur environnement (Opie).

Joseph-Virgile Brandicourt était né à Amiens le 3 mars 1865. Il s’est éteint dans la même ville le 20 mars 1936 dans sa soixante-douzième année. Collaborateur de La Nature depuis 1887, il a publié dans cette revue, mais aussi dans La Science Illustrée et la Revue Scientifique, de très nombreux articles d’histoire naturelle et d’histoire des sciences. Il débuta dans l’administration des ponts et chaussées, mais après son mariage, reprit la librairie de sa belle-mère. Esprit curieux, il s’intéressa plus particulièrement à la flore et à l’histoire de la Picardie.

Il fut entre autres :

  • bibliothécaire, secrétaire puis président (1908-1909 puis 1916-1927) de la Société linnéenne du Nord de la France
  • membre non-résidant (1892) puis titulaire résidant (1897) de la Société des antiquaires de Picardie dont il fut secrétaire et président.

Source : La Nature N°2978 (1er juin1936) et Bulletin de la société des antiquaires de Picardie(3e trimestre 1936)

Wilfrid de Fonvielle (1824 — 1914)

Wilfrid de Fonvielle

Wilfried de Fonvielle était un publiciste, aéronaute et vulgarisateur scientifique français né le 21 juillet 1824 à Paris et mort en 1914 ; Ses frères, Arthur(1830-1914) et Ulrich(1833-1911), ont fait du journalisme politique.

Ses études accomplies à Sainte-Barbe, il fut, pendant quelques temps, professeur libre de mathématiques, puis il écrivit dans divers journaux des chroniques de vulgarisation scientifique, ainsi que des articles politiques.

Il prit une part active à la révolution de février 1848 et combattit le prince Louis-Napoléon ; aussi, après le coup d’état de décembre 1851, fut-il déporté en Algérie, où il demeura jusqu’à l’amnistie de 1859.

Il a attiré sur lui l’attention par ses expériences aéronautiques et plusieurs de ses ascensions sont célèbres : en mars 1868, il demeura deux jours en ballon, entre Paris et Compiègne ; en février 1869, il accomplit, avec Gaston Tissandier, un voyage aérien de 90 km en 35 minutes ; il dirigea aussi le départ du Pôle-Nord, ; immense ballon monté par l’explorateur G. Lambert ; il opéra dans plusieurs autres ascensions d’intéressantes expériences sur la graduation du baromètre et, sorti de Paris assiégé, en 1871, il put, montant le ballon l’Égalité, traverser les lignes ennemies. Depuis, il a continué ses études sur la direction des ballons.

Il a rcollaboré à plusieurs journaux politiques, notamment la Liberté, et à des publications scientifiques : La Nature, la Science illustrée et la revue scientifique illustrée L’électricité, etc.

1 Bibliographie partielle

  • Histoire des aérolithes
  • Étude sur la mort
  • L’homme fossile, étude de philosophie zoologique (1865)
  • Les Merveilles du monde invisible (1865)
  • Éclairs et tonnerre (1866)
  • Astronomie moderne (1868)
  • La Science en ballon (1869)
  • Voyages aériens (1870)
  • Les Ballons pendant le siège de Paris (1871)
  • Paris en flammes, ou les Journées de mai 1871 (1871)
  • La Terreur, ou la Commune de Paris en l’an 1871 dévoilée (1871)
  • La Foire aux candidats ou Paris électoral en Juin 1871 (1871)
  • Les Dernières Causeries de M. Rochefort, annotées, commentées et réfutées (1871)
  • La Physique des miracles (1872)
  • La Conquête de l’air : les débuts du voyage en zig-zag (1874)
  • Le Mètre international définitif (1875)
  • Aventures aériennes et expériences mémorables des grands aéronautes (1876)
  • La Conquête du pôle Nord (1877)
  • Le Glaçon du Polaris, aventures du capitaine Tyson, racontées d’après les publications américaines (1877)
  • La Prévision du temps (1878)
  • Néridah (roman, 2 volumes, 1879)
  • Comment se font les miracles en dehors de l’Église (1879)
  • Les Miracles devant la science (1880)
  • Les Grandes Ascensions maritimes. La traversée de la Manche (1882)
  • La Pose du premier câble (1882)
  • L’Espion aérien (1884). Réédité sous le titre Falempin ou l’Espion aérien, roman patriotique du siège de Paris
  • Les Saltimbanques de la science, comment ils font des miracles (1884)
  • Les Affamés du pôle Nord, récits de l’expédition du major Greely, d’après les journaux américains (1885)
  • Le Monde des atomes (1885)
  • Histoire de la lune (1886)
  • Mort de faim, étude sur les nouveaux jeûneurs (1886)
  • La Mesure du mètre, dangers et aventures des savants qui l’ont déterminée (1886)
  • François Arago, la jeunesse d’un grand savant républicain (1886)
  • Les Endormeurs : la vérité sur les hypnotisants, les suggestionnistes, les magnétiseurs, les donatistes, les braïdistes, etc. (1887)
  • Comment périssent les Républiques (1888)
  • La Catastrophe du ballon l’Arago, avec les portraits de Lhoste et Mangot (1888)
  • Le Pétrole (1888)
  • Le Pôle sud (1889)
  • Les Navires célèbres (1890)
  • Histoire des expéditions polaires (1892)
  • Le Monde invisible (1898)
  • Les Ballons-sondes de MM. Hermite et Besançon et les ascensions internationales (1898)
  • Aventures d’un Français au Klondyke (1900)
  • Dupuy de Lôme, ingénieur des constructions navales et aéronautiques (1816-1885) (1905)
  • Histoire de la navigation aérienne (1907)
  • Notre flotte aérienne (1908)
  • Les Aéronautes français au Transvaal (3 volumes, s. d.)
  • Manuel pratique de l’aéronaute (s. d.)

2 Articles en Ligne sur gloubik.info

  • Le grand équatorial de l’observatoire de Paris - La Science Illustrée n°179, 2 mai 1891
  • Thomas Alva Edison - L’électricité n°12, 12 septembre1878
  • Emmanuel Liais - La Science Illustrée n°645, avril 1900
  • Léon Jaubert - La Science Illustrée N°531 - (29 janvier 1898)

3 Sources

  • Dictionnaire pratique Quillet (1958)
  • Dictionnaire national des contemporains, tome II ( vers 1900)

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