Histoire de la médecine

CONGRÈS MÉDICAL INTERNATIONAL DE LONDRES Lorsque je fus surpris par l’honneur d’être invité à prononcer une Address au congrès, ma première pensée fut de le décliner, pour la simple, mais suffisante raison que je n’avais rien à dire qui fût digne d’occuper le temps d’une assemblée telle que (...)

I. — Alchimistes transfuseurs. — La transfusion en Angleterre. La découverte de ta circulation du sang au XVIIe siècle donna naissance à la transfusion, opération qui consiste il. faire passer, au moyen d’un tube ou d’une seringue, le sang d’un animal tians les veines d’un autre. Mais la (...)

Il s’est accompli en 1875, à la Faculté de médecine de Paris, un petit événement qui, pour sembler peu de chose, n’en n’est pas moins très digne d’intérêt ; nous voulons parler de l’admission d’une femme [1] au doctorat en médecine. Cette admission, hautement patronnée par le doyen de la (...)

Mesdames, messieurs, Au moment de prendre la parole, je me sens pris de scrupules qui, je pense, vous sembleront légitimes. Je me demande même si, au lieu de traiter le sujet annoncé pour cette conférence, je ne ferais pas mieux de vous présenter toutes mes excuses et de me retirer. Dans (...)

Il y avait foule, sans doute, le 1er août 1699, au matin, dans la rue Couverte « qui jouxtait l’église parrochiale de Saint-Léger ». Du Marché aux Herbes les paysans accouraient, et, mêlés aux personnages de qualité, entraient à leur tour dans la pharmacie établie dans celte rue. Ils furent (...)

Conférence de l’Association française pour l’avancement des sciences. « Chacun a son défaut où toujours il revient », Mon défaut capital, persistant, chronique, consiste à dire à tout le monde : « Lisez Rabelais », Depuis trente ans et plus je ne passe presque pas un seul jour (...)

L’autre jour, en écoutant la spirituelle causerie de M. Léon-Petit sur les médecins du temps de Molière, et pendant que le conférencier se vengeait gaiement sur M. Fleurant des ridicules de maître Diafoirus, je me demandais quelle pouvait bien être l’origine de cette espèce d’antagonisme (...)

L’histoire de la chirurgie antique est encore fort obscure, et les notions qu’on possède aujourd’hui sont surtout relatives à la pathologie. La chirurgie opératoire est restée longtemps dans l’enfance, et, par suite, n’était pas séparée de la médecine. La chirurgie des tumeurs existait à (...)

C’est seulement vers l’année 1664 que fut importé en France, par la Compagnie des Indes anglaises, le premier thé qui, alors, était considéré seulement comme une plante médicinale, ainsi qu’en fait foi une lettre datée du 24 janvier 1664, et adressée par le duc de Saint-Aignan à Brunyer, (...)

Revenir en haut