Émaillerie

La peinture sur émail est-elle le résultat d’un effort pour simplifier l’émaillerie translucide sur relief ? Beaucoup d’auteurs le pensent. « Dans les émaux translucides sur relief, dit M. Darcel, l’archéologue éminent, le modelé étant obtenu par le plus ou le moins d’épaisseur (...)

On nomme émail tout vernis vitreux, transparent ou opaque, dont on couvre certaines matières pour leur donner de l’éclat ou pour les colorer d’une façon inaltérable. Partant de cette large définition, l’émaillerie comprend plusieurs arts très différents : 1° l’émaillerie du verre qui n’est (...)

Les émaux sont des composés métalliques qui se vitrifient par fusion. On les emploie pour recouvrir, protéger ou orner une foule d’objets. Il y a lieu de distinguer les émaux sur terre et sur porcelaine, dont nous parlerons en étudiant la céramique, et les émaux sur métaux qui feront l’objet (...)

Le cloisonnement est la méthode la plus ancienne d’émaillerie ; il consiste à séparer par des lames de métal les différentes teintes d’émail qu’on veut obtenir. Ces cloisons jouent un rôle analogue à celui des châssis de plomb dans les vitraux. Pour faire un émail cloisonné on prend une lame (...)

L’émaillerie en basse taille ou émaillerie translucide sur reliefs ciselés apparaît à la fin du XIIIe siècle et domine pendant les deux siècles suivants. Dès 1314, Montpellier est un centre important d’émailllerie translucide : les cloisonnés et les champlevés ne sont plus dès lors dénommés (...)

La peinture sur émail peut, à la rigueur, être envisagée comme une simplification de l’émaillerie translucide qui elle-même, comme nous l’avons vu, avait constitué un progrès sur l’émaillerie champlevée précédée par le cloisonnage. La peinture sur émail apparaît seulement au XVe siècle, à (...)

L’émaillerie champlevée ou en taille d’épargne est d’une technique plus simple que l’émaillerie cloisonnée. Connue dans l’antiquité, on la voit apparaître en Occident vers le XIe siècle et dominer dès le siècle suivant. Limoges est, pendant tout le moyen âge, le grand centre des émaux (...)

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