Le sabre est une arme de main à lame plus ou moins courbée, munie d’un seul tranchant du côté convexe. Ce n’est, en somme, qu’un grand couteau, comme l’épée, avec ses deux tranchants, n’est qu’un grand poignard.
Le mot sabre n’apparaît guère dans notre langue que vers le milieu du XVIIe siècle, mais l’arme elle-même est fort ancienne, et a porté un grand nombre de noms suivant sa forme et suivant la contrée où elle était en usage.
Les Grecs et les Romains ne portaient généralement que (…)
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Armement du Moyen Age et de la renaissance
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Le sabre
23 septembre 2013, par Denis Blaizot -
Le poignard
4 septembre 2013, par Denis BlaizotLe poignard ne diffère du couteau à armer que par un seul caractère qui est d’avoir deux tranchants.
Parmi les armes de main à lame courte, le poignard est, sans doute, après le couteau, la première en date. Un long silex fixé à un manche de bois ou simplement tenu à la main par une partie épaisse et ronde fut, aux temps préhistoriques, un poignard redoutable dans la main de nos farouches ancêtres.
À l’époque du bronze, le poignard était employé par les guerriers en même temps que l’épée (…) -
L’épée
16 août 2013, par Denis BlaizotL’épée, arme d’estoc par excellence, se trouve, sous différentes formes et dimensions, chez tous les peuples et dans tous les temps.
Les Assyriens, d’après les bas-reliefs découverts à Ninive, portaient une épée courte, large, aiguë et à deux tranchants. Sa poignée était un simple manche, sans garde ni croisée.
L’épée des Grecs, à l’époque de Troie, si l’on s’en rapporte aux descriptions d’Homère, ne différait pas sensiblement de la précédente. Plus tard, ils en augmentèrent la longueur, (…) -
La dague
25 avril 2010, par Denis BlaizotLe nom de dague, - de l’italien, daga - est celui d’une arme, de main, à lame ordinairement étroite et aiguë. La dague ne diffère pas sensiblement du poignard moderne ; elle est cependant un peu longue ; et les armuriers réservent de préférence ce nom aux armes de types orientaux et autres qui ne rentrent pas dans les formes régulières du poignard.
Bien qu’elle n’ait parfois qu’un seul tranchant, la, dague se distingue aisément du couteau à armer parce que le milieu de sa lame est (…) -
Les armures
17 mai 2009, par Lydie BlaizotLes armures constituent l’ensemble des armes défensives qui couvrent et garantissent les diverses parties du corps, comme le casque, la cuirasse, le bouclier.
Tous les peuples guerriers de l’antiquité ont fait usage des armures ; mais aucun d’eux n’a connu l’armure complète ou armure de pied en cap, telle qu’on l’a portée au moyen âge. C’est dans les premières années du XIVe siècle que l’on parvint à donner le dernier degré de perfection à cette carapace métallique, qui enveloppait tout le (…) -
Les poires d’angoisse
28 février 2009, par Lydie BlaizotLa poire d’angoisse et le bâillon jouent, dans notre moderne roman-feuilleton, un rôle de première importance. Ils permettent à l’auteur de rendre muet momentanément son héros, qui assiste impuissant aux scènes les plus épouvantables. Cela vaut mieux que de le tuer, d’autant qu’on peut en avoir besoin plus tard pour le dénouement.
Malheureusement, la poire d’angoisse n’a pas toujours joué un rôle purement fictif ; elle figure dans l’horrible arsenal des instruments de torture inventés par (…) -
L’origine du lis héraldique
28 février 2009, par Lydie BlaizotQuelle est l’origine du motif décoratif qui a joué un si grand rôle en France sous le nom de fleur de lis ? Résulte-t-il de la simplification d’une fleur, d’une feuille, de toute autre production naturelle ou, au contraire, d’un objet inanimé ? A-t-il pris naissance sur le sol français ? Y a-t-il été importé par quelque civilisation antérieure ? Autant de questions qui ont fait couler des flots d’encre et qui sont loin encore d’être résolues.
La fleur de lis, ou quelque chose de très (…) -
Les cottes de mailles
27 février 2009, par Lydie BlaizotOn désigne ordinairement sous le nom de cotte de mailles toute défense de corps assez souple en forme de chemise. En réalité il y a lieu de distinguer la broigne et la chemise de mailles ou haubert qui lui est bien postérieure.
La broigne est une tunique faite d’un tissu quelconque, sur lequel sont cousus des anneaux d’acier non entrelacés (cotte annelée, ou rustrées), des plaquettes de métal (cotte maclée), des têtes de clous (cotte cloutée) etc...
A Rome, les chevaliers portaient déjà (…) -
Les hallebardes
22 février 2009, par Lydie BlaizotLa hallebarde est une arme d’hast d’origine suisse qui fut introduite en France vers le milieu du règne de Louis XI, en 1470. C’est une sorte de lance à fer très long portant, transversalement, une hache ou un croissant qui se prolonge souvent, du côté opposé, par une pointe, un croc ou un marteau ; une douille permet d’emmancher ce fer à l’extrémité d’une hampe de bois.
De Louis XI à François 1er, la hallebarde eut, comme arme de guerre, une vogue qui tint à l’habileté et au courage des (…) -
Arcs et arbalètes
22 février 2009, par Lydie BlaizotL’arc est l’arme de trait la plus ancienne et la plus universelle. Déjà connue à l’âge de pierre ; elle est employée encore chez les peuples sauvages.
En Grèce et à Rome, rare était surtout une arme de chasse ; au contraire, chez les peuples orientaux c’était l’arme de guerre par excellence.
L’arc figuré sur les monuments de l’ancien Orient est à deux courbures ; c’est celui-là même que l’on nommait au moyen âge arc turquois.
Les Gaulois se servaient plus volontiers des javelines et de (…)