Armement du Moyen Age et de la renaissance

La hallebarde est une arme d’hast d’origine suisse qui fut introduite en France vers le milieu du règne de Louis XI, en 1470. C’est une sorte de lance à fer très long portant, transversalement, une hache ou un croissant qui se prolonge souvent, du côté opposé, par une pointe, un croc ou un (...)

Le caparaçon est, proprement, une housse d’ornement dont on revêt les chevaux montés ou attelés dans les cérémonies, mais on applique aussi ce nom à l’ensemble de housses et de bardes d’acier destinées à protéger les chevaux de guerre. Il y a donc lieu de distinguer les caparaçons d’ornement (...)

Le heaume fut l’armure de tête du XIIIe siècle, le bassinet, celle du siècle suivant. Au XVe siècle, on porta surtout le bicoquet, forme de transition qui conduit à l’armet, la plus parfaite et la plus légère des défenses de tête. Le bicoquet est un bassinet auquel on a ajouté des jouées, (...)

L’armure dont nous voulons nous occuper est l’armure complète d’acier battu, ajustée au corps, articulée de façon à permettre tous les mouvements. Cette armure, qui fait de l’homme de guerre une véritable statue d’acier, n’apparaît qu’à la fin du moyen-àge. L’antiquité grecque et romaine n’a (...)

Le sabre est une arme de main à lame plus ou moins courbée, munie d’un seul tranchant du côté convexe. Ce n’est, en somme, qu’un grand couteau, comme l’épée, avec ses deux tranchants, n’est qu’un grand poignard. Le mot sabre n’apparaît guère dans notre langue que vers le milieu du XVIIe (...)

Le poignard ne diffère du couteau à armer que par un seul caractère qui est d’avoir deux tranchants. Parmi les armes de main à lame courte, le poignard est, sans doute, après le couteau, la première en date. Un long silex fixé à un manche de bois ou simplement tenu à la main par une partie (...)

L’épée, arme d’estoc par excellence, se trouve, sous différentes formes et dimensions, chez tous les peuples et dans tous les temps. Les Assyriens, d’après les bas-reliefs découverts à Ninive, portaient une épée courte, large, aiguë et à deux tranchants. Sa poignée était un simple manche, (...)

L’arc est l’arme de trait la plus ancienne et la plus universelle. Déjà connue à l’âge de pierre ; elle est employée encore chez les peuples sauvages. En Grèce et à Rome, rare était surtout une arme de chasse ; au contraire, chez les peuples orientaux c’était l’arme de guerre par excellence. (...)

Les armures constituent l’ensemble des armes défensives qui couvrent et garantissent les diverses parties du corps, comme le casque, la cuirasse, le bouclier. Tous les peuples guerriers de l’antiquité ont fait usage des armures ; mais aucun d’eux n’a connu l’armure complète ou armure de pied (...)

Le casque est, comme on le sait, une arme défensive destinée à protéger le crâne. Les casques antiques et ceux de nos cavaliers modernes répondent bien à cette définition ; les casques fabriqués pendant tout le moyen-âge et jusqu’à la fin du XVIe siècle, enfermaient complètement la tête, comme (...)

La poire d’angoisse et le bâillon jouent, dans notre moderne roman-feuilleton, un rôle de première importance. Ils permettent à l’auteur de rendre muet momentanément son héros, qui assiste impuissant aux scènes les plus épouvantables. Cela vaut mieux que de le tuer, d’autant qu’on peut en (...)

Le nom de dague, - de l’italien, daga - est celui d’une arme, de main, à lame ordinairement étroite et aiguë. La dague ne diffère pas sensiblement du poignard moderne ; elle est cependant un peu longue ; et les armuriers réservent de préférence ce nom aux armes de types orientaux et autres qui (...)

Quelle est l’origine du motif décoratif qui a joué un si grand rôle en France sous le nom de fleur de lis ? Résulte-t-il de la simplification d’une fleur, d’une feuille, de toute autre production naturelle ou, au contraire, d’un objet inanimé ? A-t-il pris naissance sur le sol français ? Y (...)

On désigne ordinairement sous le nom de cotte de mailles toute défense de corps assez souple en forme de chemise. En réalité il y a lieu de distinguer la broigne et la chemise de mailles ou haubert qui lui est bien postérieure. La broigne est une tunique faite d’un tissu (...)

Le bouclier est certainement la pièce la plus ancienne de l’armure. Il vint tout naturellement à l’esprit des premiers combattants de se préserver du choc des traits, du tranchant de la hache par un abri portatif. Son invention n’a pas coûté beaucoup d’efforts aussi le trouve-t-on chez tous (...)

L’armure de tête, qui avait atteint, dans l’antiquité, une assez grande perfection, décline en même temps que l’empire romain ; les batteurs d’armures, aux premiers siècles de l’ère chrétienne, ne sont plus capables de forger des casques d’une seule pièce ; ils ne savent qu’assembler, plus ou (...)

On nommait jadis armures de parement celles qui, destinées surtout à la parade, se couvraient de gravures, de ciselures, d’incrustations. Quant aux armures de joute, souvent aussi très luxueuses, elles comprenaient des pièces doublées et renforcées surajoutées à l’armure ordinaire. Il faut du (...)

Nous avons vu quelles étaient les différentes parties de l’armure au début du XVe siècle. Elle va devenir d’abord plus résistante, plus close et plus légère, mais bientôt le perfectionnement des armes à feu obligera à l’alourdir à tel point que le soldat renoncera à la porter, préférant les (...)

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