Albert Londe, La Nature n°900 — 30 Août 1890
On sait le succès que rencontrent auprès du public les projections qui sont faites assez fréquemment dans les conférences scientifiques. Leur importance n’est plus aujourd’hui a démontrer, mais néanmoins à notre avis, leur emploi est encore loin d’être suffisamment répandu.
Il est nécessaire en effet de disposer tout d’abord d’un matériel représentant une certaine dépense ; de plus, par suite d’un préjugé qui n’est pas encore disparu, bien (…)
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Photographie et cinématographie
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Les projections et l’enseignement
11 avril 2020, par Denis Blaizot -
Les premières projections pratique de cinématographie en relief
12 mai 2019, par Denis BlaizotP. Hémardinquer, La Nature N°2979 — 15 juin 1936
Nous avons déjà décrit, dans ces colonnes, le dispositif créé récemment par Louis Lumière, l’inventeur du cinématographe, pour réaliser la projection cinématographique en relief ; il repose, on s’en souvient, sur un perfectionnement remarquable de la méthode des anaglyphes.
Rappelons-en le principe : on projette sur l’écran deux images stéréoscopiques, de deux couleurs différentes de l’une à l’autre et complémentaires. Les mêmes couleurs (…) -
Le cinématographe en relief
14 octobre 2011, par Denis BlaizotLe 22 mars 1895, les frères Auguste et Louis Lumière réunissaient dans une petite salle de la rue de Rennes, à Paris, quelques hautes personnalités scientifiques et, l’obscurité faite, leur montraient sur un écran constitué simplement par le mur blanchi, une image vivante : des hommes traversant une rue, en devisant. Le premier film venait d’apparaitre. Quarante ans ont passé - ou presque - et le même Louis Lumière, le 25 février dernier, a présenté à l’Académie des sciences des films qui, au lieu de l’image plate, donnent une image en relief. Comment est-il arrivé à ce perfectionnement qui marque une date dans l’histoire du cinéma ?
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Phénakisticope de projection
15 mai 2011, par Denis BlaizotLa Nature N°473 — 24 juin 1882
Le phénakisticope de Plateau, le zootrope et tous les appareils qui en dérivent, ne peuvent fonctionner qu’en présence d’un auditoire très limité ; il faut en quelque sorte tenir l’appareil à la main pour s’en servir et deux ou trois personnes seulement peuvent en apprécier les effets. Ces appareils, quelque intéressants qu’ils puissent être, ne sauraient donc être utilisés dans les cours ou les conférences.
Le phénakisticope que nous représentons (…) -
La Chronophotographie
14 août 2009, par Denis BlaizotAlbert Londe, La Nature N°868 - 18 Janvier 1890 & N°871 - 8 Février 1890
Première partie — La Nature N°868 - 18 Janvier 1890 Parmi les dénominations nouvelles qui ont été adoptées par le premier Congrès international de photographie de 1889, celle de chronophotographie proposée par M. Marey a été accueillie avec la plus grande faveur pour désigner les procédés, les méthodes permettant d’obtenir une série d’épreuves photographiques à des intervalles de temps régulièrement déterminés. (…) -
Cinématographe à main « L’AÉROSCOPE »
28 février 2009, par Denis BlaizotLa Nature, N°1997 - 2 Septembre 1911
On a remarqué que dans les vues cinématographiques anciennes l’image était souvent défectueuse par suite des mouvements imprimés à l’appareil par l’opérateur en tournant la manivelle. Le mécanisme des premiers appareils présentait une certaine résistance et il était presque impossible de ne pas remuer tout l’ensemble pendant la prise d’une bande.
On a remédié d’abord à cet inconvénient en séparant complètement. la manivelle de l’appareil et en (…)