On nomme émail tout vernis vitreux, transparent ou opaque, dont on couvre certaines matières pour leur donner de l’éclat ou pour les colorer d’une façon inaltérable.
Partant de cette large définition, l’émaillerie comprend plusieurs arts très différents : 1° l’émaillerie du verre qui n’est qu’une branche de verrerie ; 2° celle de la faïence ou de la porcelaine, dépendance de la céramique ; 3° l’émaillerie peinte qui produit de véritables tableaux où la toile est remplacée par une plaque de (…)
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Émaillerie
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Les émaux des orfèvres
27 février 2009, par Lydie Blaizot -
L’émaillerie
22 février 2009, par Lydie BlaizotLes émaux sont des composés métalliques qui se vitrifient par fusion. On les emploie pour recouvrir, protéger ou orner une foule d’objets. Il y a lieu de distinguer les émaux sur terre et sur porcelaine, dont nous parlerons en étudiant la céramique, et les émaux sur métaux qui feront l’objet de cet article.
L’émaillerie ainsi comprise est l’art d’appliquer à chaud sur un métal pris comme fond, un fondant ou verre, teinté de différentes couleurs à l’aide d’oxydes métalliques. Son histoire (…) -
Les émaux cloisonnés
22 février 2009, par Lydie BlaizotLe cloisonnement est la méthode la plus ancienne d’émaillerie ; il consiste à séparer par des lames de métal les différentes teintes d’émail qu’on veut obtenir. Ces cloisons jouent un rôle analogue à celui des châssis de plomb dans les vitraux.
Pour faire un émail cloisonné on prend une lame mince d’or, d’argent doré ou de cuivre dont on relève les bords verticalement sur tout son pourtour, de manière à en faire une sorte de caisse peu profonde, à la face supérieure de laquelle on trace au (…) -
Les émaux de basse taille
22 février 2009, par Lydie BlaizotL’émaillerie en basse taille ou émaillerie translucide sur reliefs ciselés apparaît à la fin du XIIIe siècle et domine pendant les deux siècles suivants. Dès 1314, Montpellier est un centre important d’émailllerie translucide : les cloisonnés et les champlevés ne sont plus dès lors dénommés que « anciens émaux. »
Les premiers émaux translucides ne diffèrent guère des champlevés ; car leur décoration ne s’applique d’abord qu’aux fonds, les personnages et les ornements étant réservés et (…) -
Les procédés de l’émaillerie peinte
22 février 2009, par Lydie BlaizotLa peinture sur émail peut, à la rigueur, être envisagée comme une simplification de l’émaillerie translucide qui elle-même, comme nous l’avons vu, avait constitué un progrès sur l’émaillerie champlevée précédée par le cloisonnage.
La peinture sur émail apparaît seulement au XVe siècle, à peu près en même temps en Italie et à Limoges ; elle brille du plus vif éclat pendant trois cents ans. Elle n’est plus guère employée aujourd’hui que pour orner quelques menus bijoux et faire les cadrans (…) -
Les émaux champlevés
22 février 2009, par Lydie BlaizotL’émaillerie champlevée ou en taille d’épargne est d’une technique plus simple que l’émaillerie cloisonnée. Connue dans l’antiquité, on la voit apparaître en Occident vers le XIe siècle et dominer dès le siècle suivant. Limoges est, pendant tout le moyen âge, le grand centre des émaux champlevés sur cuivre. Il faut dire, d’ailleurs, que les champlevés sur or sont très rares.
Voici la description du procédé. Sur une plaque de cuivre d’environ un demi-centimètre d’épaisseur on esquisse un (…) -
Les émaux peints
22 février 2009, par Lydie BlaizotLa peinture sur émail est-elle le résultat d’un effort pour simplifier l’émaillerie translucide sur relief ? Beaucoup d’auteurs le pensent.
« Dans les émaux translucides sur relief, dit M. Darcel, l’archéologue éminent, le modelé étant obtenu par le plus ou le moins d’épaisseur de la couche d’émail, l’ombre apparente semble sous-jacente à la surface de la pièce. Quoi de plus simple, alors, que de dessiner un sujet au moyen d’émaux ombrants sur la surface brillante du métal, puis de (…)