En finir avec les idées reçues sur la vulgarisation scientifique

Nicolas Beck
Dimanche 8 octobre 2017 — Dernier ajout samedi 12 septembre 2020

Titre : En finir avec les idées reçues sur la vulgarisation scientifique

Auteur : Nicolas Beck

Éditeur : Quae (Hors-collection)

ISBN-13 : 978-2-7592-2684-9

Prix recommandé : 19,90 €

Également disponible en pdf et epub.

Quatrième de couverture :

« Vulgariser ? Je n’ai pas de temps à perdre avec ça ! » Voilà l’un des arguments fréquemment avancés par les chercheurs ou doctorants, parfois peu enthousiastes à l’idée de se lancer dans des actions de dialogue ou de partage vers le grand public. En choisissant de traiter une à une ces idées reçues que l’on entend parfois dans les laboratoires, l’auteur propose d’observer la vulgarisation scientifique sous l’angle de ceux qui y sont plutôt réticents et de se pencher, plus sérieusement, sur les questions qui gravitent autour des rapports entre sciences et société. Quels en sont les enjeux ? À quels publics s’adresse-t-on quand on fait de la médiation scientifique ? Est-ce que cela peut avoir un intérêt pour la recherche ? Quels sont les outils de cette communication vers le grand public ?

Agrémenté de conseils pratiques et illustré de témoignages, l’ouvrage propose un panorama complet de la médiation scientifique, tout en faisant quelques clins d’œil à des projets qui « décollent » et des gens qui « décoiffent ».

Mon avis : ce petit ouvrage, destiné aux étudiants et aux chercheurs, tente de sensibiliser les uns et les autres à la nécessité de partager, avec le public, leur savoir et leurs découvertes. Pour cela, l’auteur passe en revue les différentes « excuses » souvent invoquées par les principaux intéressés pour ne pas s’engager dans la vulgarisation scientifique : pas de temps à perdre, rien à voir avec le métier de scientifique, aucun intérêt pour la carrière, le grand public est ignare, les journalistes ne comprennent rien et déforment tout, les médias ne sont pas adaptés, etc. Pour chaque argument, il apporte une réponse, souvent pleine de bon sens, et chacun peut se rendre compte qu’il a quelque chose à apporter au public. Ainsi, les chercheurs peuvent valoriser leur travail, intéresser les gens et remettre la science au goût du jour. Lui donner un petit coup de jeune, en somme. L’exemple récent de Thomas Pesquet, qui a largement partagé ses aventures dans l’espace, montre bien que le public est prêt à se passionner pour les sciences.

À la fin du livre, l’auteur présente de petites fiches pratiques sur l’utilisation des réseaux sociaux en vulgarisation scientifique, la présentation d’une conférence, le passage à la radio, une animation dans une fête de la science ou encore l’organisation d’une visite de laboratoire.

En bref : un ouvrage qui sera certainement utile aux chercheurs et aux étudiants qui sont persuadés que le public n’a pas à être partie prenante de leurs recherches !

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