Titre : L’univers à portée de main
Auteur : Christophe Galfard
Pages : 441
Prix : 19,90 euros
ISBN : 978-2-0813-4651-2
Quatrième de couverture
Un merveilleux ouvrage qui se dévore comme un thriller, et une nouvelle façon, accessible à tous, de conter la grande aventure de la science.
Mon avis : Christophe Galfard a pris ici le pari d’expliquer les mystères de l’univers sans faire appel aux mathématiques, ou presque. La seule formule du livre, E=mc2, lui sert de base de départ pour un voyage divisé en plusieurs parties, puis en chapitres. Le lecteur, acteur principal d’une histoire lui permettant d’appréhender les grands principes de la cosmologie, voit défiler les notions de gravitation, de surface de dernière diffusion, de trou noir, de Big Bang… bref, tout ce qu’il y a à découvrir sur le sujet, mais d’une manière particulière : le lecteur est un voyageur qui voit toutes ces choses, souvent à partir de petits détails de la vie quotidienne, comme la manière dont se colle un magnet sur son frigo. L’ensemble est plutôt attractif. Les chapitres se suivent de façon logique, le voyage a donc un cheminement que l’on suit sans se perdre en route. C’est agréable, c’est une méthode de vulgarisation intéressante mais qui, malheureusement, souffre de deux défauts : vu la longueur de l’ouvrage et la quantité d’informations, une infographie aurait pu alléger le propos ; et il aurait mieux valu utiliser des phrases moins longues et moins lourdes. C’est vraiment dommage car la méthode est bonne et les explications passent parfois très bien, surtout quand l’auteur fait preuve d’humour. J’aurai aimé en voir plus, c’était la bonne solution pour que tout passe comme une lettre à la poste ! Un petit exemple : « L’onde qu’est ce que le robot lance deviendra toujours particule à l’endroit où elle est détectée. » Personnellement, mes neurones se sont croisés sur cette phrase. Quant aux phrases de huit lignes… non, décidément, ça n’aide pas à rester plongé dans l’ouvrage, tout comme les formulations bien lourdes que l’on a peine à lire. Durant ce voyage, j’ai donc fini par souffrir à cause du style et je me suis lassée. Encore une fois, c’est regrettable car l’idée de départ m’a beaucoup plu et j’ai passé un très bon moment au début de ma lecture.
En bref : un ouvrage de vulgarisation qui propose un voyage intéressant en plaçant le lecteur comme acteur principal, comme découvreur, mais qui souffre du style de l’auteur et risque de fatiguer, à la longue. Il ne faut donc pas hésiter à faire des pauses pour en profiter jusqu’au bout.