La réalité cachée

Brian Greene
Dimanche 31 décembre 2017 — Dernier ajout jeudi 18 février 2021

Titre : La réalité cachée. Les univers parallèles et les lois du cosmos

Auteur : Brian Greene

Titre original : The Hidden Reality

Traduction (Anglais) : Céline Laroche

Éditeur : Flammarion (Champs sciences)

Paru le 18/10/2017

608 pages - 109 x 177 cm Broché

Prix : 13 €

ISBN : 9782081411050

Quatrième de couverture :

Et si l’existence d’univers parallèles n’était pas qu’un scénario de science-fiction ? Depuis quelques années, les découvertes en astrophysique bouleversent notre conception du monde.

L’Univers que nous connaissons ne serait qu’une partie d’un ensemble bien plus vaste, composant cet étrange objet que les théoriciens nomment aujourd’hui « multivers », et qui soulève de nombreuses interrogations : est-il fini ou infini ? est-il formé de milliards d’univers qui se côtoient sans interagir ? ou bien, comme l’avance la théorie des cordes, y aurait-il des univers cachés dans un monde de « branes », étranges membranes à quelques millimètres seulement de nous, mais dissimulées à nos yeux ?

Pour répondre à ces questions, Brian Greene retrace le parcours fascinant des dernières avancées scientifiques, des « branes » aux trous noirs, d’Einstein et sa théorie de la relativité générale à Peter Higgs et au fameux « boson » découvert en 2012.

Avec clarté et érudition, l’auteur nous entraîne dans des réflexions vertigineuses au cœur de cette « réalité cachée ».

Il nous invite ainsi à découvrir une véritable révolution cosmologique et mentale : de même que la Terre a perdu son statut de centre du monde, et après elle notre Soleil et notre Galaxie, c’est au tour de notre Univers d’abandonner son statut central, pour devenir la partie infime d’un ensemble plus étendu.

Mon avis : À la lecture de ce livre, je me demande s’il n’est pas temps pour moi d’arrêter de m’intéresser aux livres de vulgarisation de physique. En effet, à force de livres et d’articles sur ce sujet, je fini par avoir l’impression de relire toujours la même chose… ce qui est sans doute vrai. Du coup, énervé de ne rien apprendre de nouveau, je m’attache trop aux défauts (ou du moins à ce que je considère être des défauts) et j’en viens à critiquer négativement l’ouvrage avant la fin. C’est ce qui s’est produit avec celui-ci.

Mais que puis-je lui reprocher à part cette impression de déjà-lu ? Simple impression très certainement ; Avec plus de 600 pages de petits caractères (dont près de 80 de notes et d’index), il doit bien y avoir quelques informations que je n’avais pas retenues de mes lectures précédentes, voire dont je n’avais pas connaissance. Mais parfois le plus nuit au bien. Je me suis fait la remarque que, si ce livre a d’abord été publié en grand format avant que l’éditeur ne nous le propose dans une collection de poche, il ne pouvait pas être complètement mauvais. J’ai donc repris ma lecture plus calmement.

Et maintenant, qu’ai-je à en dire ? Eh bien ! Pour commencer, je n’aime pas le style ampoulé de l’auteur. Nous avons le droit à des tournures de phrases lourdes (qui ne peuvent pas être toutes imputables à la traduction), des analogies bancales qui n’éclaircissent pas l’idée développée dans la partie du livre correspondante. Par contre, je dois reconnaître qu’il est riche d’informations sur l’histoire de la physique théorique contemporaine. C’est un point très positif à mon sens. Les illustrations, claires, m’ont donné le sentiment d’être sous-exploitées, à peine citées dans le corps du texte. C’est dommage. Mais il n’y a pas une page sans un apport quelconque en physique.

En bref : Voilà un livre qu’il me faudra reprendre quand je serai plus calme. Et je vous engage à vous le procurer si vous n’êtes pas déjà expert en physique théorique. Vous y apprendrez bien des choses sur l’univers qui nous entoure, de l’infiniment grand à l’infiniment petit. Car les deux sont imbriqués (intriqués est peut-être même plus approprié) et on ne peut pas s’intéresser à l’un sans découvrir l’autre. Au final, je n’ai qu’un regret avec ce livre : que l’auteur ne sache pas être clair, précis et concis… il aurait bien pu gagner 2 ou 300 pages… et aussi bien des lecteurs rebutés par un livre aussi dense.

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