Les hérésies scientifiques du professeur Durand
Auteur : Stéphane Durand
Éditeur :
144 pages
15 euros
ISBN : 978-2-0813-5902-4
Quatrième de couverture
Mon avis : je dois bien l’admettre, ce livre m’a laissée franchement dubitative ; non pas par son contenu, mais par son intérêt. J’ai d’abord cherché, sur le site internet de l’éditeur et dans l’ouvrage lui-même, s’il était fait mention du public visé. La réponse est non. Par la présentation (dessins très simples, gros caractères), j’ai cru qu’il s’adressait à la jeunesse, mais les notions abordées et les questions soulevées ne me semblent pas correspondre à ce public (du moins, pas les moins de 14 ans). Car, pour bien comprendre les propos de l’auteur, il faut un minimum de connaissances de base. Du coup, je me suis dit : et les personnes s’intéressant au sujet ? (l’avenir de la science, en gros). Eh bien je ne crois pas qu’elles trouveront là leur bonheur. En effet, si elles s’intéressent un minimum à ce domaine, elles se sont déjà posées les questions abordées et le traitement assez léger qu’en fait le livre ne leur apportera pas grand-chose, sinon rien. Alors voilà ce qui m’a dérangée : j’ai été incapable de déterminer qui pourrait trouver un intérêt à ce petit ouvrage, cher pour sa taille, qui plus est. Les « hérésies » sont certes intéressantes, mais plutôt banales pour qui se tient au courant des évolutions de la science, et trop peu développées ou accessibles pour un public plus jeune ou moins averti. Je suppose, après ces réflexions, que le meilleur public reste les lycéens. Avec des connaissances qui commencent à bien se construire, mais peut-être encore trop jeunes pour se bâtir une réflexion cohérente, prenant en compte l’ensemble de leurs bases scientifiques, cet ouvrage pourrait leur permettre de mieux appréhender les évolutions de la science proposées dans ces 32 hérésies. Mais à 15 euros pour une lecture très courte, je doute qu’il soulève beaucoup leur enthousiasme.
En bref : un ouvrage destiné, à mon avis, à la tranche 14-18 ans, mais pas assez développé et, surtout, trop cher pour sa taille. Dommage, l’idée de départ était très sympathique.