Auteur : Peter Godfrey-Smith
Titre : Le prince des profondeurs Plus intelligents que nous ?
Titre original : Other Minds : the Octopus, the Sea, and the Deep Origins of Consciousness
Traduction (Anglais) : Sophie Lem
Éditeur : Flammarion (Hors collection - Sciences)
À paraître le 28/02/2018
352 pages - 151 x 220 mm Broché
ISBN : 9782081422261
Prix : 21€ pour la version papier. Disponible en ePub et Pdf
Quatrième de couverture :
Mais il y a plus extraordinaire encore… En explorant Octopolis, une étrange cité sous-marine fondée par des poulpes, Peter Godfrey-Smith découvre des animaux capables d’interactions complexes et dotés de surprenantes personnalités. Sa vie bascule soudain lorsqu’une seiche le regarde au plus profond de l’âme : mais que nous disent donc ces êtres ? Se pourrait-il que nous ne soyons pas la seule branche du vivant à disposer d’un « moi » intérieur ? Et si oui, de quelle conscience témoignent les poulpes, seiches, calmars et autres céphalopodes ?
Une fascinante rencontre du troisième type, qui éclaire en filigrane l’émergence d’une autre intelligence, la nôtre.
Mon avis : Voilà encore un ouvrage qui me confronte à la difficulté d’en dire quelque chose qui ne se résume pas à « il est bien » ou « je l’ai trouvé génial »… même s’il y a un peu de ça.
Livre passionnant écrit par un passionné, Peter Godfrey-Smith nous fait partager son attrait pour les céphalopodes. Leur aspect et comportement étranges et déroutants, leur intelligence ; tout y passe. Mais aussi un topo sur l’intelligence en général. comment a-t-elle émerger, peut-on comparer les intelligences de deux espèces différentes. L’histoire du vivant et comment les céphalopodes actuels sont cousins avec les gastéropodes, même si les premiers, il y a très longtemps, ont abandonné, à l’exception du nautile, leur coquille protectrice. Vous y découvrirez aussi que le poulpe ou la seiche ont un cerveau proportionnellement à leur taille beaucoup plus gros que le nôtre, mais qu’il n’est pas comme pour nous enfermé dans une boite. Non, il est réparti dans tout le corps de l’animal, conférant une forme d’indépendance intellectuelle à chaque tentacule. Étrange, non ? Les céphalopodes ne vivent pas longtemps. Quelques années au plus. Alors comment et pourquoi cette intelligence exceptionnelle s’est-elle développée ? Leur mode de communication est également fort attrayant pour ceux qui se lancent dans l’étude de ces animaux.
En bref : Vous l’avez deviné. Bien que moyennement intéressé par la biologie et la psychologie animales, j’ai dévoré ce livre… en exploitant très peu, comme à mon habitude, les 50 pages de notes et d’index pourtant riches d’informations utiles. Je ne peux donc que conclure cette chronique en vous invitant à lire ce livre.