Beaucoup parlent du paradoxe des jumeaux de Langevin sans jamais avoir lu les écrits de celui-ci sur le sujet. Alors revenons aux sources si vous le voulez bien.
L’Évolution de l’espace et du temps, 1911, Scientia 10 : p. 31–54. tout particulièrement en page 50 :
Avant de donner un autre exemple concret, présentons encore notre résultat sous un autre jour. Supposons que deux portions de matière se rencontrent une première fois, se séparent, puis se retrouvent. Nous pouvons affirmer que des observateurs liés à l’une et à l’autre pendant la séparation n’auront pas évalué de la même manière la durée de celle-ci, n’auront pas vieilli autant les uns que les autres. Il résulte de ce qui précède que ceux-là auront le moins vieilli dont le mouvement pendant la séparation aura été le plus éloigné d’être uniforme, qui auront subi le plus d’accélérations.
Il est donc clair, à la lecture de ce passage, que ce n’est pas en passant sa vie à la vitesse de la lumière qu’on aura le sentiment d’avoir voyager à une vitesse supérieure à la vitesse de la lumière.
Mais vous pouvez aussi vous référer à Le principe de relativité : conférence faite à la Société française des électriciens p49 traite encore une fois de ce problème.
bonne lecture.