Les grandes agglomérations font face à des objectifs environnementaux de taille et parfois contradictoires : imposer la densification pour lutter contre l’étalement urbain, maintenir la biodiversité, anticiper et limiter le changement climatique, réduire les émissions de gaz à effet de serre, offrir un cadre de vie sain et agréable aux habitants…
Ces enjeux se traduisent dans la pratique par des interrogations récurrentes sur l’impact du végétal dont on perçoit qu’il peut jouer un rôle clé dans le développement urbain durable.
En réponse, ce livre propose un état de l’art pluridisciplinaire et systémique de l’influence du végétal urbain sur sept enjeux du développement durable : la microclimatologie, la maîtrise de l’énergie, l’hydrologie, les ambiances, la qualité de l’air, l’empreinte carbone et la biodiversité. Chaque enjeu est évalué en fonction des techniques expérimentales et numériques mises en œuvre, et des résultats des différents dispositifs végétaux rencontrés en ville. L’analyse est précédée d’un bilan de l’évolution de la place du végétal dans les villes françaises et des nouvelles techniques qui permettent d’inventorier à grande échelle les surfaces végétales.
Cet ouvrage, issu d’un projet de recherche, s’adresse essentiellement aux scientifiques, étudiants et chercheurs qui y trouveront une vision large des rôles physiques de la végétation par rapport à des fonctions écosystémiques, souvent traitées séparément alors qu’elles sont intimement liées. Il peut également intéresser les urbanistes et ingénieurs des villes souhaitant une approche plus globale de la problématique de la végétation en ville.
En effet, corréler les différents enjeux comme nous avons tenté de le faire, montre à quel point un dialogue entre professionnels de divers domaines est nécessaire dans le cadre de projets urbains.
Mon avis : Voilà un petit livre qui n’a pas du tout su me convaincre. En effet, je le trouve très loin de ce que me promettait la présentation de l’éditeur (quatrième de couverture).
160 pages de texte, 22 pages de références bibliographiques et deux pages de présentation des auteurs. Ce qui nous fait en moyenne un peu plus de trois pages par auteur et 3 à 4 références bibliographiques par page. Je n’avais pas lu de choses plus rébarbatives depuis bien longtemps (peut-être même jamais). Ou le lecteur est expert du sujet et le livre lui sert au mieux d’aide mémoire pour retrouver les références des études faites à travers le monde sur le sujet, ou le lecteur n’y connaît rien et n’apprend que peu de choses dans ces phrases pompeuses qui renvoient sans cesse aux travaux d’autres chercheurs. Je n’ai la prétention de n’être ni un expert, ni un béotien de ce sujet, il m’a donc vite été pénible de le lire.
Était-il vraiment utile de se mettre à 27 co-auteurs pour faire un inventaire des publications du domaine ? À mon sens, non !
Était-il vraiment utile d’être aussi verbeux pour apporter aussi peu d’informations ? À mon sens…
En bref : Une grosse déception et un livre que je ne recommanderai pas.