pierre ollaire

Terme de minéralogie, variété de serpentine ; c’est-à-dire du silicate de magnésie hudraté qui forme parfois des masses ou des couches considérables dans les terrains de transition ; elle est toujours à la base des amas serpentineux, et ne renferme jamais ni fossiles, ni filons métallifères. Elle rappelle les propriétés physiques du talc ; sa cassure est à la fois cireuse et esquilleuse, elle est le plus souvent verte, rarement rouge ; elle n’est presque pas dure, sa densité est de 2,6. On s’en sert pour faire des marmites, des poêles, des fourneaux et autres objets, qui résistent d’autant mieux à l’action du feu qu’ils sont infusibles et durcissent par son action prolongée. C’est cette propriété du reste qui a fait donner à cette variété de serpentine le nom de pierre ollaire.

source : Dictionnaire encyclopédique et biographique de l’industrie et des arts industriels, t. 6 — Libraire de dictionnaires, 1886.

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