Mode, beauté et accessoires divers

G. Angerville, La Science Illustrée n°688 —1er février 1901

A. Angerville, La Science Illustrée N°819 — 8 août 1903

La Science Illustrée N° 568, 15 Octobre 1898

L’étymologie du mot parfum (per fumum, à l’aide de la fumée) permet de croire que ce nom fut réservé tout d’abord aux odeurs produites en brûlant des résines et des bois aromatiques, et qu’il fut donné ensuite, par extension ; à toutes les substances douées d’une senteur agréable. (...)

Dans un précédent article, nous avons vu que les parfums furent réservés d’abord au culte des dieux ; mais les anciens remarquèrent bien vite qu’ils avaient la propriété de conserver les substances animales en éloignant les parasites. De là leur emploi pour la conservation des cadavres. (...)

Les usages des parfums sont innombrables, Nous avons parlé de leur emploi dans les cérémonies du culte chez presque tous les peuples et dans la plupart des religions ; de leurs applications aux cérémonies funéraires et à la conservation plus ou moins parfaite des cadavres. On leur a trouvé des (...)

Nous avons examiné l’emploi des parfums dans les cérémonies religieuses et funéraires, dans les banquets ; il nous reste encore à parler de leurs usages en médecine et dans la toilette. Criton, Galien et Hippocrate avaient placé les parfums parmi les médicaments. Ce dernier, ayant vainement (...)

Protéger la plante du pied contre les rugosités du sol, tel est le premier but de la chaussure ; la sandale la plus primitive formée par une simple semelle fixée au pied suffit à le remplir. Pour mettre le pied lui-même à l’abri du froid, de la boue, de la pluie, il a fallu ajouter à la (...)

L’instinct de coquetterie étant inné chez la femme, on peut affirmer hardiment que le peigne est aussi vieux que le monde. Les doigts de la main constituèrent bien certainement le premier peigne auquel succédèrent des ustensiles en os, en bois ou en corne dans lesquels des dents plus ou moins (...)

Nous ne savons quelle légende historique —d’autant plus accréditée qu’elle est justement moins fondée — attribue l’invention de l’éventail à Corisande d’Andouin, comtesse de Guiche et de Grammont, que sa beauté rendit célèbre sous le règne de Henri IV. L’éventail est beaucoup plus ancien que (...)

Réunir sous une même enveloppe portative, tous les instruments nécessaires pour un travail, tous les ustensiles d’une toilette compliquée, tous les bibelots que la mode exige qu’on porte, est une idée vieille comme le monde. Il s’est dépensé au cours des siècles beaucoup d’ingéniosité pour (...)

Un chausse-pied, disent les dictionnaires, est un instrument dont ou se sert pour mettre plus facilement sa chaussure. D’après cette définition, seuls ceux qui vont pieds nus il n’auraient pas besoin de chausse-pieds. En réalité, l’instrument dont nous nous proposons de résumer rapidement (...)

L’usage de la canne est immémorial, mais il a suivi, comme toute autre chose, les caprices de la mode, ici symbole d’autorité, comme encore chez nos suisses d’église et nos tambours-majors ; là , simple objet de fantaisie ou d’utilité. Nous nous proposons de passer en revue quelques cannes (...)

Les coquilles d’huîtres perlières, dont la matière alimente la fabrication des boutons de nacre, proviennent principalement des côtes de l’Australie et des îles méridionales du Pacifique. La pêche de ces bivalves a lieu au printemps, depuis le commencement du mois de mars jusqu’à la fin de (...)

Bien qu’ordinairement considérés comme synonymes, ces deux mots ont un sens assez différent. Les objets qu’ils désignent ont, dans l’esprit des croyants, la propriété d’écarter les maléfices, les maladies, les accidents, mais tandis que l’amulette est forcément portée par la personne, il n’en (...)

Le collier a figuré de tout temps, comme objet de toilette, dans l’histoire de la vie privée de toutes les nations. Aux époques préhistoriques, les colliers de dents d’animaux ou de coquillages, que l’on trouve à côté des ossements jaunis, constituaient, sans doute, un insigne du pouvoir. (...)

L’usage de porter au poignet un anneau ornemental est aussi ancien que l’homme. Les peuplades de l’époque de la pierre polie avaient déjà des bracelets formés de graines, de pierres brillantes, de coquillages enfilés, comme en ont les quelques sauvages qui errent encore à la surface du globe. (...)

La nécessité de réunir, pour se préserver du froid ou pour la commodité de la marche, les deux extrémités d’une peau de bête, a donné, sans doute, l’idée de la première épingle qui consista en quelque piquant de plante ou en un fragment d’os usé sur la pierre. Après avoir servi à réunir, (...)

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