Armement du Moyen Age et de la renaissance

La poire d’angoisse et le bâillon jouent, dans notre moderne roman-feuilleton, un rôle de première importance. Ils permettent à l’auteur de rendre muet momentanément son héros, qui assiste impuissant aux scènes les plus épouvantables. Cela vaut mieux que de le tuer, d’autant qu’on peut en (...)

Le nom de dague, - de l’italien, daga - est celui d’une arme, de main, à lame ordinairement étroite et aiguë. La dague ne diffère pas sensiblement du poignard moderne ; elle est cependant un peu longue ; et les armuriers réservent de préférence ce nom aux armes de types orientaux et autres qui (...)

Quelle est l’origine du motif décoratif qui a joué un si grand rôle en France sous le nom de fleur de lis ? Résulte-t-il de la simplification d’une fleur, d’une feuille, de toute autre production naturelle ou, au contraire, d’un objet inanimé ? A-t-il pris naissance sur le sol français ? Y (...)

On désigne ordinairement sous le nom de cotte de mailles toute défense de corps assez souple en forme de chemise. En réalité il y a lieu de distinguer la broigne et la chemise de mailles ou haubert qui lui est bien postérieure. La broigne est une tunique faite d’un tissu (...)

Le bouclier est certainement la pièce la plus ancienne de l’armure. Il vint tout naturellement à l’esprit des premiers combattants de se préserver du choc des traits, du tranchant de la hache par un abri portatif. Son invention n’a pas coûté beaucoup d’efforts aussi le trouve-t-on chez tous (...)

L’armure de tête, qui avait atteint, dans l’antiquité, une assez grande perfection, décline en même temps que l’empire romain ; les batteurs d’armures, aux premiers siècles de l’ère chrétienne, ne sont plus capables de forger des casques d’une seule pièce ; ils ne savent qu’assembler, plus ou (...)

On nommait jadis armures de parement celles qui, destinées surtout à la parade, se couvraient de gravures, de ciselures, d’incrustations. Quant aux armures de joute, souvent aussi très luxueuses, elles comprenaient des pièces doublées et renforcées surajoutées à l’armure ordinaire. Il faut du (...)

Nous avons vu quelles étaient les différentes parties de l’armure au début du XVe siècle. Elle va devenir d’abord plus résistante, plus close et plus légère, mais bientôt le perfectionnement des armes à feu obligera à l’alourdir à tel point que le soldat renoncera à la porter, préférant les (...)

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