Météorologie et climatologie

Nos températures tendent-elles ou non à s’affaiblir ? Le long hiver que nous venons de subir a remis cette question à l’ordre du jour. Souvent déjà il a été touché au problème. Des savants éminents s’en sont même occupés. Mais jusqu’ici les solutions offertes n’ont, dans aucun sens, été (...)

En étudiant ici même les révolutions dont la Terre avait été l’objet au cours des siècles passés, nous avons vu les liens étroits entre la géographie et la météorologie, comme la nécessité de tenir compte de tous les vestiges de la faune et de la flore. Certes, dans les temps primitifs de son (...)

Nous avons découvert cet article par son résumé, présenté dans La Revue Scientifique du 8 Février 1936 : L’altération des climats en relation avec l’activité humaine . Nous vous en proposons aujourd’hui une transcription réalisée d’après la copie mise en ligne sur gallica Sommaire.. — Les (...)

Nous avons dit que les arbres, au moyen du pouvoir réfrigérant dont ils sont doués [1], condensent les vapeurs répandues dans l’atmosphère et les font écouler en eau le long de leurs feuilles, jusqu’au sol où elles forment des sources. Nous avons dit que les arbres ont pour objet de maintenir (...)

Il y a quelques jours, j’ai découvert sur le site de l’AFP un article démentissant une fakenews qui circule actuellement sur les réseaux sociaux : 37°C en moyen à Paris entre mi-août et mi-septembre 1895 ?. L’AFP s’est logiquement tournée vers Météo France pour avoir le fin mot de (...)

Les exemples de baromètres gigantesques sont rares dans l’histoire, et c’est à peine si en deux siècles et demi on rencontre trois ou quatre tentatives d’édifier un baromètre aux grandes proportions. Le premier en date est dû à Blaise Pascal, qui, alors qu’il habitait Rouen où il eut (...)

Petit article découvert par hasard sur Gallica. Il a été publié en première page du Matin du 1er janvier 1921. Et même s’il n’est pas très charpenté d’un point de vue scientifique, il est tout de même instructif. Le Matin : derniers télégrammes de la nuit 1921/01/01 (Numéro 13436). (...)

Les dates de vendange servant souvent de critère pour parler de changement climatique et des climats du passé, ce petit article paru dans Le Musée des sciences du 11 novembre 1858 m’a paru avoir sa place dans cette rubrique traitant de météorologie et de climatologie. Un livre intitulé : (...)

Les saints de glace varient en fonction des régions. Principalement les 11,12 et 13, ils peuvent inclure toute la deuxième décade de mai. Ils se situent donc en pleine Lune Rousse, période du printemps pendant laquelle les gelées matinales ne sont pas rares. La détermination de la (...)

Un physicien du siècle dernier a prétendu que, dans le principe, l’homme, entièrement soumis à la domination de la nature, était doué de la faculté de prévoir, ,au moyeu des influences qu’il ressentait, les variations atmosphériques et la plupart des phénomènes terrestres. Les animaux (...)

Conférence faite sous les auspices de la Revue Scientifique et de la Revue Bleue, à la salle de la Société de géographie, le mercredi 23 mai 1906. Par Émile Bertin, de l’Institut, Directeur du Génie Maritime. I. - Préambule Le sujet qui nous réunit ce soir est, je le crains, un peu aride. (...)

M. Tchihatchef est un grand seigneur russe qui s’est entièrement dévoué, corps et biens, à l’avènement des sciences ; il a abandonné foyers, amis, famille, pour aller, pendant cinq années, au prix des plus grands dangers, recueillir des observations météorologiques, dans les déserts de l’Asie (...)

La Terre de désolation, - Excursion d’été au Groënland, par le Dr I. J. Hayes, - 1 vol, in-8° illustré. Hachette et Cie, 1874.

Le pôle Nord continue à fixer l’attention des géographes plus que les autres parties encore inexplorées de la terre. Après les découvertes des Américains et des Autrichiens dans le nord du Groenland et de Novaja Somlja, l’Angleterre, la Suède et les États-Unis ont organisé trois nouvelles (...)

[!sommaire] 1re Partie — N°778 - 28 Avril 1888 La persistance du froid et l’abondance des neiges donnent à l’hiver que nous venons de traverser, qui nous quitte à peine, une physionomie caractéristique. Ce n’est pas, d’ailleurs, une région particulière de l’Europe ou même quelques partie de (...)

Examinant les nombres annuels de jours de brouillard notés à l’Observatoire du parc Saint-Maur depuis 1876, MM. Brazier et Perdereau (La Météorologie, juillet 1935) ont constaté une forte différence entre les nombres actuels et ceux qui correspondent aux premières années d’observation. Alors (...)

Si nous essayons de jeter un coup d’œil d’ensemble sur l’époque quaternaire, nous demeurons frappés moins de la variété et des grandes dimensions des animaux terrestres, que des phénomènes physiques et climatériques qui ont marqué cette période. Une légitime curiosité nous invite à en (...)

Dans presque toute la France, l’année 1906 a été remarquable par la persistance du beau temps, par la rareté des pluies, par des chaleurs excessives et prolongées. Elle sera surtout mémorable grâce à une sécheresse dont la durée et l’intensité ont varié avec les localités ainsi qu’avec les (...)

Orages du 28 mars 1888 dans le département du Puy-de-Dôme On admet généralement, d’après les études qui ont été publiées sur les orages, que la marche de ceux-ci est régulière sur un long parcours. Les cartes dressées à ce sujet, soit qu’elles concernent un département, soit qu’elles (...)

Le phénomène de la pluie subit, dans chaque pays et pendant le cours d’une année, des variations diverses, plus ou moins régulières et périodiques, qu’une longue série d’observations met en évidence. Les courbes de la figure 1 représentent ces variations, considérées sous le double rapport de (...)

La plupart des stations météorologiques françaises n’effectuent chaque jour qu’une seule mesure de la pluie. A l’observatoire du Puy-de-Dôme on possède, pour une période de dix années, de 1875 à la fin de 1894, des observations pluviométriques effectuées toutes les trois heures depuis 6 heures (...)

Tout le monde a pu remarquer que le phénomène de la pluie est fort variable [1] suivant les localités que l’on considère. En France, il pleut souvent dans certaines régions, rarement dans quelques autres. Quand la pluie tombe, ici elle est très faible ; là, elle est tellement forte qu’elle (...)

En octobre 1891, Thomas George Hodgkins esq., de Setauket (New-York), fit à l’Institution smithsonienne de Washington, société savante la plus renommée des États-Unis, une donation considérable dont le revenu doit être pour une large part employé à « l’accroissement et à la diffusion de (...)

On peut lire dans tout calendrier : 24 juillet, j. c, et 26 août, f. j. c. Ce qui signifie que les jours caniculaires commencent le 24 juillet et prennent fin le 26 août. Le calendrier ne se sera pas trompé cette fois. La canicule ne passera pas inaperçue en 1893. Elle a débuté gentiment, avec (...)

D’après Nature du 7 mai 1903. M. W. Lockyer vient, sous ce titre, de publier une note que nous croyons utile de reproduire dans ses traits essentiels : « Le fait, dit-il, que, pendant les dix dernières années au moins, la quantité d’eau tombée dans les diverses régions de la surface du globe (...)

Au début de l’hiver 1901-1902, les lecteurs de La Nature liront peut-être avec quelque intérêt une esquisse météorologique de l’hiver de 1801-1802. Nous en donnons ci-dessous les traits principaux d’après les manuscrits d’Adanson. Décembre 1801 — Ce mois a été peu froid de 4 degrés moiens (...)

M. Hoffmeyer, le savant directeur de l’Institut météorologique danois, vient de publier un mémoire très intéressant où il examine la possibilité de prévoir le temps à plus longue échéance à l’aide d’un réseau télégraphique convenablement disposé. Tout d’abord l’auteur rappelle que dans notre (...)

Je vois signalé dans la Revue scientifique du 21 janvier 1893, comme une anomalie météorologique ce fait que les froids de fin décembre sont survenus avec un baromètre bas, tandis que la température s’était maintenue précédemment élevée avec baromètre très haut. Je sais, en effet, que l’on (...)

Les observatoires météorologiques d’une certaine importance possèdent en général une tour massive, en maçonnerie ou en charpente, à surfaces planes ou cylindriques , destinée à placer à diverses hauteurs les instruments d’observation. Ce mode d’installation laisse beaucoup à désirer. La masse (...)

Bien des fois j'ai été délégué par la Société d'histoire naturelle de Colmar pour être l'un de ses représentants aux réunions annuelles des Sociétés savantes de la province. C'est même sous les auspices d'une de ces délégations que j'ai fait, pour la première (...)

Le phénomène d’optique atmosphérique connu sous le nom de « Rayon Vert » conserve encore, malgré les progrès de la science, une apparence quelque peu mystérieuse qui lui vaut l’intérêt du public, chaque fois que ce phénomène est évoqué devant lui. La soudaineté de son apparition, sa rareté (...)

Chacun l’a expérimenté à ses dépens … L’été 1931, et pendant le mois d’août spécialement, a été franchement anormal. Des notations précises à cet égard se trouvent dans le compte rendu météorologique mensuel publié ici. Complétons ces éléments statistiques par des documents photographiques (...)

La prévision du temps pour l’agriculture me paraît, dans l’état actuel de la météorologie, se subdiviser en prévision locale à bref délai et prévision générale à longue échéance. La première indique, pour chaque région, l’état probable du temps un ou deux jours à l’avance, en précisant la (...)

[!sommaire] L’atmosphère de Paris, comme celle de toutes les grandes agglomérations urbaines, est viciée par des causes multiples : foyers industriels ou domestiques, gaz d’échappement des automobiles, microbes et déchets vitaux. Aussi, quoique l’air renferme bien moins de germes (...)

582 — On vit fleurir les arbres en janvier. 584 — On vit des roses au mois de janvier, dit Grégoire de Tours. 1183 — Il n’y eut positivement pas d’hiver ; les arbres fruitiers étaient en fleurs au mois de décembre et la vigne en février suivant. Aussi on vendangea en juillet. 1204 — (...)

Depuis cinquante ans un observateur très consciencieux et fort perspicace s’est astreint à comparer les variations des taches solaires aux diverses observations météorologiques, cela avec le constant souci d’éviter tout systématisme préconçu. Ce sont les résultats de ces cinquante années de (...)

Physique du Globe.

Conférence faite à la Royal Institution de la Grande-Bretagne.

Conférence à la Société météorologique de France Messieurs, En vous présentant mes études sur le climat de l’Alsace et des Vosges [1], je vous prie de vouloir bien m’autoriser à vous exposer les principaux résultats de ce travail. Chacun sait que le climat d’un pays dépend surtout de sa (...)

Certaines régions de l’Amérique, la Louisiane, la Floride notamment, sont spécialement visitées par des ouragans terriblement destructeurs. Parfois l’Europe paye son tribut à ces effrayantes perturbations météorologiques, mais les annales n’enregistrent rien de semblable ni de comparable en (...)

Il y a quelque temps, M. Charles Rabot annonçait ici-même [1], le retour de la Mission scientifique austro-hongroise, établie à l’ile Jan-Mayen sous le 71° de latitude nord, depuis le mois de juillet 1882. Le détail des observations rédigées conformément au programme de la Conférence polaire (...)

On donne ce nom à la période de temps qui s’écoule entre la nouvelle Lune d’avril et la nouvelle Lune de mai et qui,en 1895, fut du 25 avril au 24 mai [1]. On la nomme ainsi parce que l’on trouve au lever du soleil, après des nuits claires et froides, un certain nombre de jeunes pousses (...)

Le ciel est indécis. Pleuvra-t-il ? Ne pleuvra-t-il pas ? On jette un coup d’œil sur le baromètre accroché à la muraille, il marque : Beau temps. Gaiement on sort, laissant à la maison l’encombrant parapluie, et l’on reçoit une superbe averse ! C’est qu’en effet, il est faux que la hauteur (...)

La température de 39,8° obtenue le vendredi 27 juillet 1900, à Châteaudun, sous l’abri Renou, à double toit, et de 38,7° lue au même moment, au thermomètre fronde, à l’air libre et à l’ombre, est sans contredit la plus haute qu’on ait jamais constatée authentiquement dans la région de Paris ; (...)

Le beau temps ne règne pas constamment à Nice, et la pluie y vient quelquefois interrompre « l’éternel printemps sous un ciel toujours bleu » rêvé par les poètes. C’est d’ailleurs fort heureux, car le beau temps perpétuel tue la végétation, chasse l’homme, et crée le désert. Il pleut donc à (...)

La météorologie et la physique du globe tiennent à l’Exposition une place assez importante. En plus du pavillon spécialement consacré aux exposants français, et que l’on aperçoit dans le jardin du Trocadéro, non loin des bâtiments des forêts et de l’Algérie, nombre de constructeurs de notre (...)

Du grand hôtel du Cap, situé à la pointe occidentale du promontoire d’Antibes, voici ce dont j’ai été témoin le 21 novembre 1876. Sur la Méditerranée, à une distance qui semblait d’environ 40 kilomètres, à l’endroit même où se lève le soleil, à gauche de la Corse, apparaissait un banc nuageux, (...)

L’examen de l’Annuaire météorologique et agricole de l’Observatoire de Montsouris (1876, 1888) et les données publiées dans la Revue Scientifique de 1887 à 1900 (parc Saint-Maur) inclusivement nous ont permis de dresser le tableau ci-joint : AnnéesMinimumDatesMaximumDates 1801 - 10°,1 13 (...)

Tout le monde connaît les ravages occasionnés sur les arbres fruitiers par les gelées d’avril, et parfois de mai, attribuées par la croyance populaire à cette malheureuse lune rousse qui n’en peut mais. Afin de préserver de ses funestes effets les vignobles alsaciens, les vignerons de ce (...)

[!sommaire] La température en un lieu donné du globe terrestre dépend de deux séries de causes ou d’éléments distincts : les causes directes ou sources de chaleur agissant d’une manière effective en ce lieu, et les causes indirectes ou locales, résultant de la situation du lieu et des (...)

De nombreux phénomènes naturels et de récentes explorations démontrent qu’une zone s’étendant du fond de l’Asie centrale jusqu’au sud-est et à l’est de la Russie est en train, depuis plusieurs siècles, de se dessécher, il résulte des constatations faites par Sven Hedin au cours de sa dernière (...)

Le congrès de l’Association française pour l’avancement des sciences, réuni à Alger, vient d’émettre un vœu pour la participation de la France au programme des observations météorologiques internationales dans les régions polaires. Il s’agit d’observations simultanées à faire dans un groupe de (...)

M. le Dr Schott a émis récemment l’opinion qu’une relation inversement proportionnelle paraît exister entre l’abondance des glaces, d’une part dans la mer comprise entre le Spitzberg et le Groenland, d’autre part, dans les eaux entourant Terre-Neuve. Du tableau d’observations qu’il a réunies, (...)

M. Forel, le savant professeur de Lausanne, a appelé l’attention sur les différentes réfractions qui se produisent à la surface des lacs et dont l’une des plus extraordinaires, observée depuis longtemps au détroit de Messine, est connue sous le nom de Fata Morgana [1]. Elle est, d’une (...)

D’un travail sur la température du climat parisien et de celui du nord de l’île de France, que je viens d’achever, s’étendant depuis 1784 Jusqu’à nos jours, et portant sur deux longues séries d’observations faites, la première, à Montdidier (Somme) et la deuxième, à Paris (Parc Saint-Maur), on (...)

Grotte de glace de l’Arveiron (mer de glace de chamonix) D’après une gravure anglaise de 1800 On sait que, sur toute l’étendue du globe, les glaciers passent actuellement par une phase critique : d’année en année la surface qu’ils occupent diminue,

Permettez-moi de communiquer aux lecteurs de la Revue Scientifique quelques renseignements sur le rayon vert, et quelques réflexions que m’ont suggérées, depuis un certain nombre de mois, de nombreuses observations que j’en ai faites. Il y a plus de deux ans, en septembre 1896, j’avais été (...)

L’été de 1934 a été prévu plusieurs années à l’avance. - Après les saisons pluvieuses de 1930, 1931 et 1932, nous avons eu deux étés, 1933 et 1934, dont la température moyenne est supérieure à la normale ; toutefois, ces deux étés, quoique ayant présenté des températures moyennes peu (...)

Commission internationale des glaciers. Les Variations de longueur des glaciers dans les régions arctiques et boréales, par M. Charles Rabot. Extrait des Archives des sciences physiques et naturelles ; Genève. Les observations poursuivies depuis dix-sept ans dans les Alpes ont conduit à (...)

Peut-on provoquer artificiellement la pluie ? C’est une question que se posent, en temps de sècheresse, tous les agriculteurs, et que ceux-ci posent à leur tour aux savants. Bien des moyens ont été proposés ; certains ont été expérimentés, sans que jamais jusqu’ici des résultats positifs aient (...)

1e partie - N°2635, 4 Octobre 1924 I. L’électricité atmosphérique par temps normal : - Les questions qui se rapportent au champ électrique de la Terre et de l’atmosphère sont encore si obscures, malgré les travaux effectués dans ces dernières années, qu’il peut sembler téméraire de (...)

Première partie - La Nature N°994 - 18 juin 1892 Le 29 avril dernier, un ouragan d’une violence extraordinaire se déchaînait sur l’île Maurice, détruisant un tiers de la ville de Saint-Louis, peuplée de 70000 habitants. Les jours précédents, les observations météorologiques indiquaient bien (...)

Ces bilans ont été publiés dans les revues La Nature et Revue Scientifique

La Revue Scientifique a publié toutes les semaines de 1886 à 1914 des bulletins météorologiques. Ces bulletins étaient un résumé du Bulletin international du Bureau central météorologique de France. Ils sont accompagnés ici d’une partie des bulletins de La Nature pour compléter au mieux la série.

Tableau par ordre chronologique depuis le XVe siècle des hivers, des étés et des crues de la Seine remarquables
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