(Du 1e décembre 1929 au 30 novembre 1930)
A l’Observatoire du Parc Saint-Maur la température, moyenne, 11°4, pour l’année 1930, classe celle-ci parmi les années les plus chaudes connues, du moins depuis 1806, pour le climat de Paris ; seule, celle de 1822 la surpasse avec une moyenne de 12°0 ; 1834 et 1921 lui sont sensiblement égales, moyennes 11°5 et 11°4 ; 1811 a offert une moyenne de 11 °3 ; 1899 et 1911 de 11 °2.
En cette année 1930, sauf les mois de février, mai et juillet, tous les autres ont donné une température moyenne supérieure à la normale. La moyenne des minima a été très élevée et a atteint 7°4, elle a beaucoup contribué à relever ainsi la moyenne annuelle ; celle des maxima a été de 15°7 en léger excès d’un peu plus d’un demi-degré.
L’année 1921, semblable comme température moyenne à celle de 1930, n’avait alors fourni que 276 mm 9 de hauteur de pluie pour 109 jours de chutes et reste l’année la plus sèche connue jusqu’ici, tandis que l’année 1930 avec 21l4 jours de pluie appréciable, plus 19 autres de chutes inappréciables et de gouttes d’eau seulement, pour une hauteur totale de 884,3 mm d’eau, est la plus pluvieuse de toutes jusqu’à présent ; on y a compté 31 jours d’orages, 9 de grêle et 6 de neige.
Il y a eu 81 jours de brouillard, 45 de gelée blanche, 31 de gelée à glace dont un seul sans dégel en décembre 1929 ainsi qu’un jour de verglas.
La moyenne de la pression barométrique, ail niveau de la mer, a été de 760,8 mm ; celles de l’humidité relative de l’air et de la nébulosité ont été respectivement de 80,1 pour 100 et 65,9 pour 100.
L’année 1921 a donné comme moyennes pour l’humidité 74,1 pour 100 et pour la nébulosité 55,0 pour 100 ; autant le mois de novembre y a été froid (moyenne 2°7 seulement), autant en 1930 il y fut très chaud (moyenne 8°4).
Em. Roger, Membre de la Société Météorologique.