Astronomes, Mathématiciens et Physiciens

I. Dans l’ancienne province du Roussillon, non loin de la mer, au pied des Pyrénées, on trouve le bourg peu connu d’Estagel où naquit, le 26 février 1786, François-Dominique Arago. Il eut quatre frères et deux sœurs ; sa mère était pieuse et distinguée ; son père, après avoir exercé (...)

La mort de notre éminent correspondant, astronome de l’Académie royale des sciences de Suède et directeur de l’observatoire de Stockholm, est arrivée le 9 novembre, moins d’un mois après celle de notre confrère, M. Tisserand. Hugo Gyldén, né le 29 mai 1841, à Helsingfors, où son père était (...)

Camille Flammarion CAMILLE FLAMMARION par Em. TOUCHET. Camille Flammarion !… nom prestigieux, harmonieux, prodigieux. Flammarion ! c’est le ciel étoilé avec ses myriades de soleils ; c’est la Voie lactée tout empoussiérée d’étoiles ; ce sont les univers lointains, ce sont les (...)

Discours lu à l’Académie des Sciences, dans la séance publique annuelle. Messieurs, Lorsqu’en 1839, le Bureau des longitudes perdit le savant et vénérable Prony, aux candidats, nombreux comme toujours, qui briguaient l’honneur de le remplacer, et quelle que fût leur illustration, Arago se (...)

Avec M. Hermite disparaît une des gloires les plus pures qui aient jamais illustré la science française. M. Hermite ne fut pas seulement un des plus grands mathématiciens du dernier siècle : sa vie fut un exemple ; personne n’a poussé plus loin l’amour désintéressé de la science, le dédain de (...)

Le Secrétariat perpétuel des Sciences physiques semble porter malheur à ceux qui l’obtiennent. Après de Lapparent qui l’a occupé juste un an, Henri Becquerel y sera resté six semaines seulement. Cette perte imprévue est d’autant plus regrettable) que l’illustre savant, encore en pleine force (...)

Le 19 avril, dans la soirée, à l’Exposition annuelle de la Société Française de Physique, une grave nouvelle circulait parmi les membres présents. Tout le monde était atterré, personne ne pouvait y croire. La nouvelle n’était malheureusement que trop vraie : M. P. Curie avait été écrasé dans (...)

Jean-Charles-Rodolphe Radau, astronome, membre de l’Institut (Académie des Sciences) et du Bureau des Longitudes, vient de mourir à Paris, après une courte maladie, le 21 décembre 1912. Il était né le 22 janvier 1835, de souche française, dit-on, transplantée en Allemagne, à Angerburg (...)

Le mois dernier [1] a vu disparaître un savant qui laissera dans le monde astronomique, en même temps que des travaux de grande valeur poursuivis au cours d’une vie laborieusement remplie, le souvenir d’une rare élévation de caractère. Dans cet Observatoire de Lyon qu’il dirigeait, Charles (...)

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