Tite : Les déchets, du Big Bang à nos jours
Auteur : Christian Duquennoi
Éditeur : Quae
168 pages
23 euros
ISBN : 978-2-7592-2395-4
Quatrième de couverture
Que l’on nous parle de déchets dangereux, de trafics transfrontaliers ou de la nécessité de trier-recycler, les déchets font partie de notre quotidien. Mais savons-nous ce qu’est réellement un déchet ? Savons-nous que même les étoiles en produisent ? Que la vie est impossible sans déchets ? Aux yeux de la science, les déchets sont de la matière. Comme toute matière, ils portent en eux tous les potentiels, ils peuvent être poison ou source de vie. Cet ouvrage nous raconte ici l’histoire étonnante des déchets à travers le temps, de ceux produits par les étoiles jusqu’à ceux de notre civilisation.
Mon avis : Tout d’abord, et pour que cela soit bien clair, il me semble indispensable de rappeler que cet ouvrage traite des déchets dans leur globalité, du Big Bang à nos jours, comme l’indique son titre. Il est donc séparé en trois grandes parties, de longueur inégale, que voici :
- Partie 1 (page 8 à 67) : les déchets produits par les étoiles, les bactéries et autres membres de l’infiniment petit. Bien qu’intéressant, paradoxalement, je me suis ennuyée. Par rapport à la quantité d’informations fournies, j’ai trouvé cette partie beaucoup trop longue, sans aucun dynamisme. Du coup, j’ai peiné à aller au bout. Dommage.
- Partie 2 (page 70 à 95) : les déchets de l’homme préhistorique. Là, le livre entre dans une nouvelle phase et le ton change. Il a tout de suite éveillé mon intérêt et j’ai lu cette partie avec aisance, sans creux dans la lecture. Le lecteur découvre les premiers déchets humains, la manière dont nous les avons traités et, même, leur signification pour notre société. Du plaisir, enfin !
- Partie 3 (page 98 à 165) : les déchets de l’homme moderne, avec leur histoire, leur évolution mais aussi toutes leurs problématiques passées, actuelles et futures. Un état des lieux sans concessions mais lucide, avec toutes les pistes possibles pour la construction d’un avenir où l’homme aura enfin placé ses déchets au centre d’un processus réfléchi et logique. Un seul regret pour cette partie : sa construction. Truffée d’encadrés à chaque page, la lecture en devient désagréable. On a du mal à suivre le texte principal, il faut sans arrêt revenir en arrière pour lire les encadrés, à moins de ne le faire qu’une fois cette partie terminée. C’est dommage.
En bref : Un ouvrage certes intéressant mais qui souffre de longueurs dans sa première partie et qui, vers la fin, aurait mérité une autre construction pour une lecture plus agréable et plus dynamique.