
Titre : La vie en milieu extrême
Auteur : Juliette Ravaux & Sébastien Duperron
Éditeur : Quae (Coll. Carnets de sciences Carnets de sciences )
Date de parution : 30 juin 2022
144 Pages
Prix : 23,50 € pour l’édition papier (Existe aussi en numértique)
ISBN : 9782759235384
Quatrième de couverture :
Cet ouvrage propose un voyage aux confins de la vie et met en lumière ses adaptations remarquables, au fil d’un parcours qui offre une vision globale et surprenante des milieux extrêmes. Le texte richement illustré est accessible à un public large et curieux.
Sommaire :
- Voyage aux confins de la vie
- Les champions de l’extrême : des adaptations remarquables
- La tolérance au manque d’eau
- Certains l’aiment chaud
- Chaud et froid, même combat ?
- La vie dans le noir
- Quand le pH s’en mêle, les microbes raflent la mise
- Quand les extrêmes s’additionnent
- Aux limites discutées de la biosphère
- Les microbes sont (aussi) dans l’air !
- Voyage microbien au centre de la Terre
- Des milieux extrêmes insoupçonnés
- Des forêts tropicales dans la mer
- Une fois la mer retirée, sur la plage abandonnés…
- Mares provisoires et rivières éphémères
- Fabriquons-nous des milieux extrêmes ?
- Ce que les milieux extrêmes nous apprennent
- La vie est-elle née dans les enfers ?
- Des sources d’innovation… et d’inspiration !
- La Terre… une planète d’extrêmes !
- Bibliographie
- Remerciements
- Crédits iconographiques
Mon avis : Je n’ai peut-être pas lu tous les volumes de la collection Carnets de sciences Carnets de sciences , mais je n’ai jamais été déçu. Et cela se confirme encore cette fois-ci.
Puis-je dire plus sans répéter la quatrième de couverture ou le sommaire ? Je ne pense pas. L’essentiel est dit sur ce petit livre passionnant. Les auteurs auraient peut-être pu insister sur l’histoire de la découverte de ces milieux et de la vie, souvent microscopique, qu’ils recèlent. Pendant astronomes et romanciers ne pouvaient s’empêcher de décrire une planète abritant la vie ressemblant plus au bois de Vincennes qu’aux sables chauds du Kalahari ou aux fumeurs noirs des fonds sous-marins. Un autre point aurait mérité d’être plus développé : la vie s’est-elle adaptée aux milieux extrêmes ? Ou y est-elle apparue pour s’adapter et foisonner dans des environnements plus confortables ?
En bref : Un livre qu’il faut absolument lire.
P.S. : N’en déplaise aux auteurs, le bar (unité de mesure de pression) est clairement défini, non pas comme égal à une atmosphère(1013 hPa) , mais à 1000 hPa. [1] Par ailleurs, il est surprenant devoir une vitesse exprimée en kilomètres-heure [2]. Il eut été plus logique d’écrire soit km/h ou en toutes lettres : kilomètres par heure. La vie des unités de mesure aurait-elle, elle aussi, des évolutions caractéristiques des milieux extrêmes ?