Une belle histoire de l’Homme

sous la direction de : Évelyne Heyer
Jeudi 9 novembre 2017 — Dernier ajout jeudi 15 juillet 2021

Titre : Une belle histoire de l’homme

Auteur : Collectif

Éd. sous la direction de : Évelyne Heyer

Préface : Yves Coppens

Éditeur : Flammarion (Champs sciences)

Paru le 18/10/2017

Pages : 320

Prix : 9 €

ISBN : 9782081396036

Quatrième de couverture :

Qui est le premier représentant de la lignée humaine ? Sommes-nous toujours soumis à l’évolution ? Comment expliquer que l’on naisse avec des couleurs de peau différentes, que les hommes soient plus grands que les femmes ou encore que la musique soit universelle ? Comment en est-on arrivé à 7 milliards d’individus et pourrons-nous encore nous nourrir en 2050 ? En une cinquantaine de questions posées à autant de chercheurs – parmi lesquels Yves Coppens, Maurice Godelier, Hervé Le Bras, Jean Guilaine, Guillaume Lecointre, Marylène Patou-Mathis –, cet ouvrage foisonnant retrace la plus belle histoire qui soit, la nôtre. De l’anthropologie à la biologie, de la linguistique à la neurologie et la paléontologie, ce livre offre un éclairage précieux pour mieux penser notre passé, mais aussi les interrogations d’aujourd’hui autour de la diversité, du genre et de notre avenir sur Terre : des clés pour comprendre d’où nous venons, qui nous sommes et où nous allons.

Mon avis : Évelyne Heyer, professeur en anthropologie génétique au Muséum national d’histoire naturelle, réunit ici une cinquantaine de chercheurs avec un objectif : soumettre à chacun une question précise, à laquelle il doit répondre en peu de pages (4 en moyenne). Tous les domaines liés à l’histoire de l’homme sont abordés : anthropologie, sociologie, archéologie, psychologie, etc. L’avantage de ce format, c’est que l’on peut choisir une question qui nous intéresse et y trouver une réponse rapide et claire ou, au contraire, éviter d’autres sujets. L’inconvénient, c’est que le lecteur va parfois rester sur sa faim, en ayant l’impression de passer à côté d’un certain nombre d’informations. Cela donne parfois envie d’en savoir davantage et, de ce point de vue, une bibliographie à la fin de l’ouvrage aurait été une bonne idée.

Ce livre est donc une bonne entrée en matière, et doit être vu comme un point de départ, une étape dans la découverte d’un sujet riche et vaste qui nécessitera un approfondissement. Le format poche, en noir et blanc, a l’inconvénient de rendre difficilement lisibles certaines infographies où figurent des indications en couleurs. C’est un peu dommage. Par contre, on peut noter un beau travail d’uniformisation des textes. Quel que soit l’auteur, le style est identique, ce qui rend la lecture plus fluide.

En bref : un livre agréable à lire, qui donne envie d’approfondir le sujet par d’autres lectures.

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