Titre : Trous blancs
Auteur : Carlo Rovelli
Éditeur : Flammarion
Pages : 176
Format : 35 x 210 mm broché
Prix : 19€
ISBN : 9782080413864
Date de sortie : 06/09/2023
Quatrième de couverture
Retrouvez Carlo Rovelli dans Les yeux en face des trous blancs podcast de l’émission La Science, CQFD diffusée sur France Culture le 11 septembre 2023.
Mon avis : C’est toujours avec plaisir que je retrouve les écrit de Carlo Rovelli. Et celui-là traite d’un sujet qui m’interpelle, comme beaucoup d’amateur de physique théorique : les trous noirs. Car il ne faut pas s’y tromper. Si le titre de l’ouvrage est bien Les trous blancs, l’auteur est bien obligé de faire le point sur les connaissances fondamentales sur les trous noirs.
Et là, j’ai enfin appris ce qui me manquait pour comprendre ce concept et qui m’avait toujours échappé dans les autres livres : Que ce passe-t-il au cœur d’un trou noir. Pas à la limite de Schwarzschild, cette surface virtuelle en-deça de laquelle la vitesse d’échappement gravitationnelle est est supérieure à la vitesse de la lumière ; dans cette zone de l’espace qu’on ne peut observer de l’extérieur.
Carlo Rovelli nous explique un point important : l’infini est une hypothèse mathématique qui n’a pas vraiment de sens en physique. Comme il le dit si bien : si une équation de physique donne un résultat infini, c’est qu’on a fait une erreur de calcul ou que la théorie est inapropriée. Il en est donc arrivé à la conclusion que l’effondrement du trou noir sur lui-même ne peut se poursuivre indéfiniment. Un trou noir a un volume minimum. Ce volume minimum, c’est le volume de Planck de la mécanique quantique. Et que fait l’énergie qui arrive au fond du trou ? Elle rebondi, comme le ferait une balle. Et voilà un trou blanc.
Vous voulez en savoir plus ? lisez ce livre. Il est plutôt court et contient l’essentiel. Rassurez-vous pas de formules compliquées. Ce n’est pas dans les habitudes de l’auteur.
P.S. : page 83, il rappelle que, du point de vue quantique l’espace est constitué de petits volumes d’un diamètre égal à la longueur de Planck qui ont un comportement quantique. Ces petits volumes sont munis d’un spin (l’équivalent quantique d’un mouvement de rotation) Bref, l’espace est constitué, cela cette vision des choses d’une infinité de petits tourbillons. C’est un peu l’idée de Descartes pour expliquer la transmission de la lumière dans le vide, non ? Et dire que certains l’ont pris pour idiot. :-)