Astronomes, Mathématiciens et Physiciens

Note nécrologique publiée dans La Nature N°2708 - 27 février 1926

Note nécrologique publiée dans la Revue Scientifique du 13 mars 1875

Note parue dans La Nature n°2846 du 1er décembre 1930

Il y a deux siècles, on pouvait encore rencontrer des gens qui savaient tout ce que l’on savait à leur époque, qui avaient approfondi toutes les sciences, même celles qui ne méritent guère ce nom, et qui y ont laissé la trace durable de leur génie : aujourd’hui encore on s’étonne à bon droit (...)

Le 19 Février dernier (1897), M. Weierstrass s’est éteint après une longue maladie. Il a été un des plus grands géomètres de ce siècle, et il a exercé une influence considérable sur les progrès de l’Analyse. C’est dans ses leçons à l’Université de Berlin que Weierstrass publiait le plus (...)

CHEZ LES GRANDS SAVANTS FRANÇAIS NOTRE VISITE CHEZ M. GUILLAUME, LAURÉAT DU PRIX NOBEL ET DIRECTEUR DU BUREAU INTERNATIONAL DES POIDS ET MESURES Des arbres séculaires dissimulent aux regards des curieux le Bureau international des Poids et Mesures, sis en plein bois de (...)

John Tyndall John Tyndall est né en 1820, dans les environs de Carlow, petite ville irlandaise de la province de Linster, située dans le centre de l’île, en pays catholique. Il descend de William Tyndall, un des premiers martyrs de la réformation, brûlé à Anvers, en 1536, par ordre (...)

Le savant éminent que la jeune école des physiciens américains considérait comme son chef vient de mourir à l’âge de 53 ans, alors que l’on pouvait attendre encore beaucoup de son esprit ingénieux et fécond et de sa remarquable activité. Dans la courte période de sa vie scientifique, (...)

La Météorologie vient de perdre l’un de ses plus fervents adeptes, Léon Teisserenc de Bort, savant d’une grande largeur de vues, initiateur infatigable et érudit. Léon Teisserenc de Bort, né à Paris en 1855, a commencé ses travaux en 1878 au Bureau central météorologique. A partir de ce (...)

Balfour Stewart (1er novembre 1828 - 19 décembre 1887) était un physicien écossais

Édouard Lucas es mort à 49 ans, victime d’un accident qui paraissait sans gravité aucune. Il assistait au Congrès tenu à Marseille par l’Association française pour l’avancement des sciences ; président des sections de mathématiques et d’astronomie, il avait fait plusieurs communications, et exposé notamment une nouvelle méthode de correspondance secrète inventée par le capitaine Bazeries.

H. D. Ruhmkorff Le célèbre physicien que la science vient de perdre (19 décembre 1877) est né en Hanovre en 1803. Après avoir terminé son apprentissage de mécanicien, à l’âge de dix-huit ans, il quitta sa ville natale et se mit à parcourir l’Allemagne pour se perfectionner dans son (...)

La science vient de subir une irréparable perte ; Alfred Cornu nous a été enlevé dans la plénitude de sa force et de son talent, alors que la jeune école de physique pouvait attendre beaucoup encore de ses conseils et de ses directions, puisés aux sources intarissables de sa perspicacité, de (...)

Et, quoique fasse le grand Homme, il n’est grand homme qu’à sa mort. Si je Cite, en tête de cette courte notice biographique, ces deux mauvais vers, c’est qu’ils demeurent toujours vrais,en notre pays. comme dans bien d’autres, malgré les révolutions et les progrès sociaux de tous ordres. (...)

La science vient de faire une grande perte dans la personne de M. Félix Tisserand, membre de l’Institut et du Bureau des Longitudes, directeur de l’Observatoire de Paris et professeur à la Faculté des sciences. M. Félix Tisserand était un de nos plus éminents astronomes, célèbre par des (...)

Étrange et cruelle destinée : Madame Curie qui s’éteignit, le 4 juillet 1934, dans un sanatorium de Sancellemoz près de Sallanches, a été tuée par sa découverte ! Atteinte depuis plusieurs années d’une profonde anémie, causée par les émanations du radium dans l’ambiance desquelles elle vivait, (...)

Discours prononcé par M. J. Bosscha devant l’auditoire de l’Université d’Amsterdam, le 8 juillet 1895, à l’occasion du deuxième centenaire de la mort de Huygens. Rendre les suprêmes honneurs à un ami est une des grandes douleurs de la vie. Comme une image dont aucune passion fugitive n’altère la sereine noblesse, ainsi nous apparaît le fond de son âme avec une clarté, que les agitations de la vie n’admettaient pas toujours. Le voir ainsi au moment du dernier adieu rend plus cruelle l’amertume de la (…)

L’astronomie française, vient de faire une perte sensible dans la personne de M. Emmanuel Liais. Ce savant est mort au commencement du mois de mars dans la ville de Cherbourg, où il était né en 1826, et où il exerça pendant longtemps, jusqu’à la fin de sa vie, les fonctions de maire. En signe (...)

Les Œuvres de Galois ont, comme on sait, été publiées en 1846 par Liouville, dans le Journal des Mathématiques. II était regrettable que l’on ne pût posséder à part les Œuvres du grand géomètre ; aussi la Société Mathématique a-t-elle décidé de faire réimprimer les Mémoires de Galois. Cette (...)

Le Verrier Portait de Le Verrier en 1846, d’après le tableau de Daverdoing. Le portrait que nous publions ici est le seul qui ait été fait de Le Verrier. L’illustra astronome se refusait toujours à répondre aux sollicitations de ses amis quand ils lui demandaient d’aller chez un photographe. (...)

À peine le président de l’Académie des Sciences venait-il de féliciter cette assemblée dans sa séance annuelle de n’avoir éprouvé aucune perte pendant un an, que l’on apprenait la mort (22 décembre), d’un de ses membres très appréciés et très aimés, Bouquet de la Grye, ingénieur hydrographe, (...)

La Science Illustrée inaugure aujourd’hui une série d’études biographiques sur les savants illustres, nos contemporains. Elle se propose, en empruntant le secours de la photographie et de la gravure, de représenter dans leur cabinet de travail, dans leur laboratoire de physique ou de chimie, (...)

Le P. A. Secchi Portrait publié dans La Nature N°250 du 16 mars 1878 Le 23 septembre 1877. une douloureuse maladie qui depuis plusieurs mois ne laissait aucun espoir enlevait aux astronomes français M. Le Verrier, que ses travaux de calcul sur le mouvement des planètes avaient rendu (...)

Mémoire lu dans la Séance publique annuelle de l’Académie des sciences le lundi 19 décembre 1892. Michel Chasles, malgré le nombre et l’éclat de ses découvertes, promptement et universellement admirées, est entré tardivement à l’Académie des sciences. Né en 1793, il a été élu dans la section (...)

H.-A. Lorentz L’illustre physicien hollandais, Hendrick-Antoon Lorentz, vient de mourir le 4 février 1928. Il était né à Arnheim le 18 juillet 1853. Pendant de longues années il professa brillamment la physique à l’Université de Leyde et ne quitta ce poste que pour prendre la (...)

La science française, déjà si cruellement éprouvée par la mort successive et récente de quelques-uns de ses plus éminents représentants, tels que les Dumas, les Wurtz, les Du Moncel, les Bourdon, les Dupuy de Lome, les Serret, les Eugène Rolland, les Desains, les Tresca, les Milne Edwards et (...)

Grâce à l’obligeance du docteur Crompton, de Manchester, nous publions aujourd’hui la reproduction d’un portrait du grand astronome danois Tycho Brahé, fait par un peintre de son temps. Cette peinture sur toile a plus d’un mètre de hauteur. Elle représente un homme d’une constitution robuste, (...)

En quelques jours, la science française vient de perdre trois de ses plus illustres représentants : Painlevé, Calmette, Roux. A l’Académie des Sciences, M. Émile Borel a fait de Paul Painlevé l’éloge funèbre que nous reproduisons ici en partie : La nouvelle de la mort de Paul (...)

Éloge par Grandjean de Fouchy Nicolas-Louis de La Caille, Professeur de Mathématiques au Collège Mazarin, des Académies Royales des Sciences de Paris, de Pétersbourg, de Bologne & de Gottingue naquit à Rumigny, près de Rosoy en Tiérache, le 15 mars 1713 de Nicolas-Louis de la Caille (...)

Laugier (Paul-Auguste-Ernest), né à Paris le 22 décembre 1812, membre de l’Académie des sciences depuis le 2 juin 1843, membre adjoint du bureau des longitudes depuis le 25 mai 1844, membre titulaire depuis 1862, examinateur de classement et de sortie il l’École navale de Brest, est mort à (...)

I. Dans l’ancienne province du Roussillon, non loin de la mer, au pied des Pyrénées, on trouve le bourg peu connu d’Estagel où naquit, le 26 février 1786, François-Dominique Arago. Il eut quatre frères et deux sœurs ; sa mère était pieuse et distinguée ; son père, après avoir exercé (...)

La mort de notre éminent correspondant, astronome de l’Académie royale des sciences de Suède et directeur de l’observatoire de Stockholm, est arrivée le 9 novembre, moins d’un mois après celle de notre confrère, M. Tisserand. Hugo Gyldén, né le 29 mai 1841, à Helsingfors, où son père était (...)

Camille Flammarion CAMILLE FLAMMARION par Em. TOUCHET. Camille Flammarion !… nom prestigieux, harmonieux, prodigieux. Flammarion ! c’est le ciel étoilé avec ses myriades de soleils ; c’est la Voie lactée tout empoussiérée d’étoiles ; ce sont les univers lointains, ce sont les (...)

Discours lu à l’Académie des Sciences, dans la séance publique annuelle. Messieurs, Lorsqu’en 1839, le Bureau des longitudes perdit le savant et vénérable Prony, aux candidats, nombreux comme toujours, qui briguaient l’honneur de le remplacer, et quelle que fût leur illustration, Arago se (...)

Avec M. Hermite disparaît une des gloires les plus pures qui aient jamais illustré la science française. M. Hermite ne fut pas seulement un des plus grands mathématiciens du dernier siècle : sa vie fut un exemple ; personne n’a poussé plus loin l’amour désintéressé de la science, le dédain de (...)

Le Secrétariat perpétuel des Sciences physiques semble porter malheur à ceux qui l’obtiennent. Après de Lapparent qui l’a occupé juste un an, Henri Becquerel y sera resté six semaines seulement. Cette perte imprévue est d’autant plus regrettable) que l’illustre savant, encore en pleine force (...)

Le 19 avril, dans la soirée, à l’Exposition annuelle de la Société Française de Physique, une grave nouvelle circulait parmi les membres présents. Tout le monde était atterré, personne ne pouvait y croire. La nouvelle n’était malheureusement que trop vraie : M. P. Curie avait été écrasé dans (...)

Jean-Charles-Rodolphe Radau, astronome, membre de l’Institut (Académie des Sciences) et du Bureau des Longitudes, vient de mourir à Paris, après une courte maladie, le 21 décembre 1912. Il était né le 22 janvier 1835, de souche française, dit-on, transplantée en Allemagne, à Angerburg (...)

Le mois dernier [1] a vu disparaître un savant qui laissera dans le monde astronomique, en même temps que des travaux de grande valeur poursuivis au cours d’une vie laborieusement remplie, le souvenir d’une rare élévation de caractère. Dans cet Observatoire de Lyon qu’il dirigeait, Charles (...)

L’Angleterre a perdu, le 16 mars dernier (1897), un des mathématiciens qui l’ont le plus honorée dans ce siècle. James-Joseph Sylvester était né à Londres en 1814. Sa carrière a été assez mouvementée ; il fut d’abord professeur à l’University College de Londres, puis aux États-Unis, à (...)

Le monde savant vient de perdre l’un des esprits les plus originaux parmi ceux qui ont le mieux contribué aux progrès des Sciences physiques et de la Philosophie naturelle : le Professeur Tait, qui, par suite de l’affaiblissement de sa sauté, avait dû, il y a quelques mois, abandonner la (...)

Petit fils de Horace-Bénédict de Saussure, Henri-Louis-Frédéric de Saussure, né à Genève le 27 novembre 1829, est décédé au Creux de Genthod, près de Genève, le 20 février 1905. Après des études à l’Institut Follenberg, de Hofwyl, il s’orienta, sous l’influence de maitre François-Jules (...)

Le 16 avril 1901, s’est éteint à Neuchâtel un savant astronome dont le nom restera indissolublement lié à la création des deux premières organisations permanentes réunissant dans un même but d’études scientifiques les savants de tous les pays : l’Association géodésique internationale et le Comité international des Poids et Mesures.

( Notice lue dans la séance annuelle de l’Académie des Sciences du 18 décembre 1899 et publiée dans le numéro du 20 janvier 1900 de la Revue Scientifique) Messieurs, « Newton est bien heureux, s’écriait Lagrange, d’avoir trouvé un monde à expliquer ! » Il ajoutait avec découragement : « (...)

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