Réchaud à alcool

La Nature N°788 — 5 mai 1888
Mardi 6 octobre 2009

L’appareil que nous allons faire connaître constitue un réchaud d’une grande puissance calorifique et pouvant être fort utile dans les ménages pour obtenir promptement de l’eau chaude, pour cuire rapidement un plat là où l’on n’a pas de foyer disponible. L’alcool qu’il contient brûle sans mèche, et peut, comme dans un fourneau à gaz, donner une chaleur faible, modérée ou intense.

Ainsi que l’indique la figure ci-contre, ce réchaud se compose, à sa partie supérieure d’un brûleur E, à sa partie moyenne d’un réservoir à alcool C, et à sa partie inférieure d’un récipient d’air B, en caoutchouc. Au-dessous de ce récipient se trouve un plateau métallique qui s’élève ou s’abaisse avec une crémaillère quand on tourne le bouton A. Si l’on tourne de gauche à droite ce bouton, le plateau inférieur monte vient presser le récipient d’air contre le fond du réservoir d’alcool. La pression intérieure qui en résulte se transmet par le tube C à l’air du réservoir, et par suite à l’alcool lui-même, qui alors traverse le tube central D et monte dans le vase brûleur en plus ou moins grande abondance. Il ne reste qu’à l’enflammer.

On gradue la flamme en tournant le boulon A dans un sens ou dans l’autre, de manière à faire arriver plus ou moins de liquide au vase-brûleur.

Pour éteindre le réchaud, il faut tourner le bouton de droite à gauche. Le plateau inférieur s’abaisse, l’alcool redescend dans le réservoir et l’extinction se produit.

L’appareil est muni d’un support qui permet d’y poser facilement les vases contenant les substances à chauffer.

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