Titre : Les insectes rois de l’adaptation
Auteur : Luc Passera
Éditeur : Quae
Date de parution : 21 octobre 2021
144 Pages
Prix : 26,00 €
ISBN : 9782759233342
Quatrième de couverture :
La pression exercée par les prédateurs a fait apparaître de nombreuses évolutions qui assurent la sécurité des individus : se confondre avec l’environnement, se déguiser en un insecte venimeux, sécréter des substances amères ou toxiques qui vous rendent immangeable… Mais comment font-ils ?
La nécessité de la reproduction a également généré des stratégies de séduction très bien rodées comme les émissions sonores chez les grillons, lumineuses chez les vers luisants, ou encore la diffusion de phéromones aphrodisiaques chez les mouches et les papillons. Ces signaux lumineux ou odorants peuvent faire l’objet de tromperies et même de fake news. La possession d’une partenaire va d’une délicate cour amoureuse avec offrandes jusqu’à la brutalité de la punaise de lit. Tout est bon pour conquérir la femelle !
L’alimentation n’est pas en reste avec les incroyables mandibules des fourmis de l’enfer ou bien la digestion extra orale des moustiques, un ingénieux système qui s’active lors de la piqûre. Les carnivores construisent des pièges astucieux tandis que les herbivores et floricoles effectuent des migrations aériennes longues de milliers de kilomètres pour trouver l’herbe ou le nectar nourriciers.
Et comment faire face aux milieux inhospitaliers ? Pour supporter la neige et la glace, des mouches synthétisent un antigel. D’autres insectes résistent au passage d’une voiture sans être écrasés ou fabriquent leur propre lumière pour vivre dans l’obscurité des grottes. Certaines larves de mouches prospèrent dans les mares de pétrole ou les eaux sursalées des grands lacs américains.
Partez à la découverte de ce feu d’artifice d’adaptations étonnantes qui expliquent si bien le succès écologique des insectes.
Mon avis : Je suis sortie de ma lecture très mitigée. Le livre, en tant qu’objet, est superbe, avec des photographies bien mises en valeur et une reliure de qualité. Pour le texte, j’ai été gênée par l’épaisseur de la police, qui me donnait l’impression de voir un gris foncé, mais terne, à la place du noir. Du coup, avec ma bonne vue, je fatiguais très vite et je ne pouvais pas lire des chapitres entiers, comme j’ai l’habitude de le faire.
Autre point important pour moi : même dans les beaux livres, je trouve que recourir à des éléments visuels est très important (graphiques, croquis, etc.). Parfois, pour bien comprendre ce qui est décrit, c’est indispensable. Je pense notamment aux longues phrases qui décrivent les différentes espèces et leurs dates d’apparition. Sur une timeline graphique, avec des couleurs, le lecteur retient bien mieux l’information et peut y revenir facilement en cas de besoin. Même chose pour la description des insectes, des croquis avec les emplacements des différents organes est plus profitable qu’un long texte. Ce sont plein de petites choses qui, mises bout à bout, rendent le livre moins agréable, pour peu que l’on souhaite en apprendre davantage que simplement voir de belles photos.
Malheureusement, le style de l’auteur ne m’a pas aidée à contourner le problème. Sans dynamisme, pas du tout attractif, il m’a vite ennuyée et m’a déconnectée du sujet. J’ai fini par passer en lecture rapide pour terminer le livre, ce n’est jamais agréable. Et c’est vraiment dommage, car le sujet est très intéressant et les informations nombreuses.
En bref : Un livre superbe, bourré d’informations intéressantes, mais qui aurait mérité un meilleur traitement et un style d’écriture plus dynamique.
