Société et artisanat japonais à la fin du XIXe siècle

Cet intéressant travail, que nous reproduisons dans ses parties principales, a été entrepris sous l’inspiration de notre ministre plénipotentiaire au Japon, M. J. Harmand, qui avait été frappé de la contradiction qui existe entre les aptitudes coloristes extraordinaires des Japonais et l’imperfection de leur langage, l’insuffisance des termes destinés à traduire leurs impressions picturales.

Le travail de M. A. Arrivet a paru dans le numéro de décembre 1895 de la Revue française du Japon, publiée à Tokio sous le patronage de la Société de langue française.

Les Shinobu no tamma se rangent parmi les curiosités végétales que l’imagination des Japonais se plaît à produire. Ces arrangements, encore peu connus en France, ainsi que les spécimens d’arbres nains que l’on a pu voir dans les jardins japonais des expositions universelles de 1889 et 1900, (...)

I. Histoire et civilisation. Pour bien comprendre l’état actuel de la société japonaise, son gouvernement politique et son administration, il faut savoir qu’au Japon comme dans la plupart des nations anciennes de l’Orient, telles que l’Inde, la Chine, l’Égypte, etc., la société est depuis (...)

Ce genre d’industrie, considérable au Japon, consiste à extraire la sève du Rhus Vernicifera, et à en composer une sorte de vernis dont on recouvre divers objets en bois et en métal pour leur donner de la solidité et surtout une belle apparence. On emploie pour décorer un objet de la poudre (...)

Pour l’intelligence des détails donnés sur la fabrication des porcelaines et faïences japonaises, nous croyons devoir indiquer brièvement la nature et la valeur des mesures en usage au Japon. On ignore quels étaient les poids et les mesures en usage dans l’antiquité. L’histoire nous apprend (...)

Les promeneurs qui, fuyant la foule dont les flots emplissent le Champ-de-Mars, cherchent parfois un refuge sous les ombrages paisibles du Trocadéro auront peut-être remarqué, auprès du pavillon des Travaux publics, un petit jardin en pente, enclos d’une légère barrière en bambous. C’est ici (...)

Le Japon a répondu largement et officiellement, à l’appel qui lui était fait par le Gouvernement français, en vue de participer à l’Exposition de 1889. Il n’a pas envoyé moins de 596 exposants, répartis dans 8 groupes et 58 classes, et il a consacré une somme de 650 000 francs à son (...)

Dans cette Exposition splendide, qui offre à. nos yeux ravis tant de séductions diverses ; il est plus d’un coin qui non seulement nous charme pour le moment, mais aussi laisse en nous une impression durable. Et ce sont notamment toutes ces installations faites par des peuples des régions (...)

Les jardiniers de l’extrême Orient, et notamment ceux du Japon, ont une habileté proverbiale qui a été constatée par tous les voyageurs. On sait qu’ils sont très versés dans la culture ; mais on ignore généralement qu’ils connaissent des procédés leur permettant d’atrophier artificiellement (...)

Nous ayons récemment parlé de la théorie des cerfs-volants et des expériences exécutées dans le courant de cette année à l’aide d’un appareil de grande dimension construit par M. Maillot [1]. Il nous paraît intéressant d’appeler l’attention sur les remarquables cerfs-volants japonais qui (...)

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